Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 215 pages
Poids : 375 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 979-10-90134-13-3
EAN : 9791090134133
1870
Quatrième de couverture
1870
Le siège de paris
Le siège de Paris fut l'ultime bataille de cette guerre d'agression voulue par la Prusse en 1870.
Francisque Sarcey est un journaliste parisien. Enrôlé dans la Garde nationale, il subit le siège avec une bravoure pleine de bonne humeur. C'est un chroniqueur qui raconte tout ce qu'il voit. Il raconte la famine, la misère, mais aussi les moments heureux ou drôles, comme par exemple ses gardes aux fortifications :
« Je me vois encore sur le terre-plein du rempart où l'on m'avait mis en sentinelle. La nouveauté de la situation, la beauté sévère du paysage, cette sensation de bien être que donne un petit vent frais par un brillant jour de septembre, et le « qui vive » des sentinelles qui vous rappelle de temps à autre à la réalité. Tout cela émeut et charme ; et je ne sais comment me remonta à la mémoire un couplet qui se chantait dans une des dernières bouffonneries d'Offenbach ! »
Francisque Sarcey
Le siège de Paris
La bataille de Paris
Tant que Paris crut que l'armée de la Loire pourrait la délivrer, elle s'est battue avec acharnement dans une succession de batailles destinées à desserrer l'étreinte de l'ennemi : Châtillon le 19 septembre, Villejuif le 24 et Chevilly le 30, Bagneux le 13 octobre et Le Bourget le 30, mais surtout la bataille de Villiers-Coelly du 30 novembre :
« Trois fois le général Ducrot et notre infanterie se précipitent vers les retranchements du parc de Coelly. Trois fois, ils sont repoussés ; mais quand les Wurtembergeois sortent du parc et serrent de près les Français, ceux-ci font brusquement volteface et tombent à leur tour sur l'ennemi. Ducrot dégaine et brise son épée dans le corps du premier qu'il rencontre. Il entraîne derrière lui son état-major et les tirailleurs qui marchent baïonnettes baissées ».
Arthur Chuquet
La bataille de Paris
Début décembre on apprit que l'armée de la Loire avait été battue à Orléans. C'était la fin et, le 28 janvier, l'armistice était signé.