Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 210 pages
Poids : 302 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782747557832
1940-1944
les ennemis de l'intérieur dans la France occupée
Quatrième de couverture
1940-1944
Les ennemis de l'intérieur dans la France occupée
Dans la France vaincue, dès le dix juillet 1940, commença avec l'occupant une collaboration dans un esprit de révolution nationale. L'expression de menées antinationales apparut. Leurs auteurs, véritables ennemis de l'intérieur du gouvernement de Vichy et de l'occupant nazi étaient-ils à la solde des anglo-saxons, des juifs, et des bolcheviks ? Les lois se succédèrent et visèrent, d'abord les étrangers. Le parti communiste était interdit, dissous... et, le treize août 1940, les associations secrètes furent interdites. Le vingt-sept septembre 1940, la première ordonnance allemande anti-juive précéda un certain nombre d'autres et imposa une déclaration des israélites dans les préfectures. Le gouvernement français allait suivre la même politique ; la législation fut appliquée contre les différents ennemis de la nation. Comment situer les gaullistes et les mouvements de résistance non juifs et non communistes ? Le Commissariat général et l'Institut d'Étude des Questions Juives jouèrent un rôle important, tout comme l'Union Générale des Israélites de France. L'Ambassade d'Allemagne à Paris, dans l'ombre, s'impliqua très énergiquement dans une répression qu'elle favorisa. Quant au commandant militaire en France Otto Von Stülpnagel dont l'action fut maintenue par son successeur et cousin Heinrich, ses instructions ne laissaient aucun doute. Dès 1941, dans ses avis publics, il fustigeait et désignait les auteurs d'attentats et annonçait une répression qu'il compléta par la politique des otages. Le ministre du Reich en territoire occupé, Alfred Rosenberg, ne manqua d'appliquer de la France occupée le transfert en Allemagne des documents, des collections et objets précieux. Il fit intervenir ses commandos pour piller en particulier les loges des sociétés secrètes et les biens juifs.