Rayon Christianisme
1ers textes retrouvés d'un ermite disparu : I. La seconde mort de Port-Royal, éclairée par des Confidences d'un solitaire, II. Une confession sur la célébrité, annotée par un moine cistercien

Fiche technique

Format : Etui
Nb de pages : 70, 28 pages
Poids : 208 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-908681-25-3
EAN : 9782908681253

1ers textes retrouvés d'un ermite disparu

I. La seconde mort de Port-Royal, éclairée par des Confidences d'un solitaire, II. Une confession sur la célébrité, annotée par un moine cistercien


Collection(s) | Orchorée
Paru le
Etui 70, 28 pages

Quatrième de couverture

«...lorsque j'y pense, cette époque de ma vie me paraît lointaine, à tel point qu'elle n'a plus pour moi qu'un intérêt dramatique, celui, à peu près, que l'on trouve au cinquième acte d'une pièce, le lendemain du spectacle... Bah !... vivrait-on dans un désert ou sur le sommet d'une montagne, il est agréable de savoir que le reste du monde est toujours à sa place... Ce soutien qui me manquait - que d'autres trouvent en Dieu... mais on ne pense pas toujours à s'adresser si haut -, il me le proposa, sans que j'eusse à le lui demander... il me semble abject de médire du fauteur de votre bien, sous le prétexte qu'il fut le fauteur du mal... On est responsable de tout... de tout ! de ses regards et de ses pensées durant le jour, de ses rêves durant la nuit, de toutes les paroles qu'on a dites et, par avance, de tout le sang qu'on versera... il me montra comment on devient fort ! Être fort ! c'est la plus grande des ivresses, la plus belle, car, pour cette ivresse-là, on ne vomit qu'au fond de la tombe !... Moi... moi... il me semble parfois que j'ai vu trop de choses laides. Les actions des hommes, c'est laid... c'est toujours laid... Quand un homme se laisse aller à n'être plus lui-même, il est perdu... le repos ! Voilà la grande chose !... Il est cruel pour l'homme de n'avoir qu'un cercueil !... Être loin de tout ! De tout, entendez-vous ! Loin du bureau de poste, loin de la mer, loin des routes ! Sans journaux, sans police, sans église !... J'allais dire : sans Dieu !»

Gilbert de Voisins, Le Bar de la Fourche (extraits)

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