Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 186 pages
Poids : 344 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-84116-220-8
EAN : 9782841162208
A qui appartient ce long cortège de nuages blancs ?
Quatrième de couverture
« Celui qui aurait oublié ce qu'est la poésie l'apprendra de nouveau avec lui. » C'est par ces mots que le poète Reiner Kunze a salué naguère l'importance et l'originalité de l'oeuvre de Johannes Kühn. On sort, on se promène, on ne voit plus les phénomènes naturels de la même façon quand on a lu les poèmes de Johannes Kühn. Dans une vision intuitive des choses, ils nous mettent face à une évidence : celle de leur clarté, fluidité et simplicité. Si la nature occupe une place centrale dans l'oeuvre de ce poète, ce n'est ni par engouement passéiste ni par nostalgie bucolique. Sa présence répond à une profonde nécessité intérieure, celle d'« une expérience conduite jusqu'au bout » comme l'entendait Rilke.
Fils d'un mineur sarrois, Johannes Kühn a grandi parmi les paysans et partagé les souffrances et la vie des ouvriers ; mais son monde est aussi celui de la poésie. Et la poésie lui aura longtemps valu d'être moqué, considéré comme un bon à rien par certains, un vagabond même. Après l'épreuve d'un long mutisme, la voix incomparable de Johannes Kühn en vint de nouveau à s'épanouir et ce poète hors du commun est aujourd'hui considéré en Allemagne comme l'un des plus grands.
Je n'ai pas de chevalière,
et pas plus d'estampille,
homme de rien, voilà mon titre de noblesse.
J'entre dans les jours d'hiver en ronchonnant,
j'aide les vents à se rétablir...
J. K.