A toi, l'ami, Gérard Lopez

Gérard...

Nous sommes donc aujourd'hui réunis pour accompagner Gérard dans son dernier voyage.

Il nous a quittés trop tôt, beaucoup trop tôt, mais nous pouvons au moins nous réjouir de constater que pendant son bref séjour parmi nous, il a eu une vie immensément riche.

Il a fondé une famille et va donc continuer à vivre à travers elle, à travers son épouse, ses enfants et petits-enfants, Noé, Isaac et Alma qui sont avec nous aujourd'hui.

Il vivra aussi dans la mémoire de toutes les personnes qu'il a côtoyées dans sa vie professionnelle et de toutes celles qu'il a formées, soutenues et aidées sans relâche tout au long de sa carrière.

Il vivra encore à travers son oeuvre, à travers les nombreux projets qu'il a menés, je pense notamment à l'Institut de victimologie, au diplôme de victimologie, à ses nombreux ouvrages, à travers donc toutes les graines qu'il a semées et qui vont continuer à produire leurs fruits.

Car s'il y a bien des traits qui caractérisaient mon père et qui pour moi constituent une source d'inspiration et je dirais d'admiration, c'est sa constance dans le travail, sa volonté inébranlable, son optimisme.

Je l'ai toujours vu travailler, il avait toujours des idées en tête, mille chantiers sur lesquels travailler.

Il disait toujours, quoi qu'il entreprenait, que tout était « facile », alors que pour moi, rien n'était si simple que cela. Je voyais toujours des problèmes, alors que lui, il voyait des solutions.

J'avais parfois l'impression qu'il vivait dans un autre monde, une autre réalité.

Mais finalement, lorsque l'on voit ce qu'il nous laisse à tous, tout ce qu'il a accompli, je vois bien qu'il avait raison de penser ainsi.

Christophe Lopez