Rayon Littérature française
Adolphe. Le cahier rouge. Cécile

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 273 pages
Poids : 170 g
Dimensions : 10cm X 16cm
ISBN : 978-2-35287-936-7
EAN : 9782352879367

Adolphe


Paru le
Relié sous jaquette 273 pages

Quatrième de couverture

Adolphe, jeune homme timide et solitaire, se ronge d'ennui dans la cour princière d'une petite ville allemande. Jusqu'au jour où son regard croise celui d'Ellénore, la maîtresse du comte de P***. De dix ans son aînée, celle-ci ne se laisse approcher qu'au terme d'un long siège. Mais alors qu'elle est prête à tout lui sacrifier - enfants, fortune, statut -, Adolphe prend peur... Seule la faiblesse et la pitié, désormais, le retiennent auprès d'Ellénore, qui s'accroche à cette illusion.

Entrepris en 1806, ce livre est la confession d'Adolphe, « victime de ce mélange d'égoïsme et de sensibilité qui se combinait en lui pour son malheur et celui des autres ». Récit romancé d'une idylle, celle de l'auteur avec Charlotte de Hardenberg, roman de la souffrance amoureuse et du désir d'indépendance, c'est aussi l'un des premiers chefs-d'oeuvre du romantisme. Le Cahier rouge (1807) et Cécile (1811), oeuvres posthumes, éclairent d'autres aspects de la jeunesse erratique de Benjamin Constant.

Biographie

Benjamin Constant, fils d'un colonel suisse, naît en 1767 à Lausanne. Après des études en Bavière et en Ecosse, il entre à la cour de Brunswick, se marie en 1789, puis entame une carrière diplomatique. Sa liaison avec Charlotte de Hardenberg, une femme mariée, le conduit à divorcer. Mais en 1794, il entame une liaison passionnelle avec Mme de Staël, qu'il suit sur les rives du lac Léman lorsqu'elle est frappée d'exil par le Comité de salut public. Retour à Paris sous le Directoire, puis nouvel exil en Suisse et en Allemagne, sous le Consulat, où il rencontre Goethe et traduit Schiller. Hostile à l'Empereur, c'est pourtant lui qui rédige la Constitution des Cent-Jours (1815). Sous la Restauration, il devient l'un des grands penseurs du courant libéral et sera, jusqu'en sa mort en 1830, l'un des orateurs les plus éloquents de la Chambre. De son vivant n'ont paru qu'un roman, Adolphe (1816), réputé pour sa finesse psychologique, et de nombreux traités politiques.

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