Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 78 pages
Poids : 564 g
Dimensions : 21cm X 30cm
ISBN : 978-2-84497-228-6
EAN : 9782844972286
Alfred Swieykowski, 1869-1953
post-impressionniste polonais
Quatrième de couverture
Alfred Swieykowski 1869-1953
Post-impressionniste polonais
Fils d'un aristocrate Polonais, réfugié à Paris alors que son pays a été rayé de la carte, Alfred Swieykowski, qui à la mort de son père hérite du titre de comte, a passé toute son existence en France et été naturalisé français en 1926, à l'âge de cinquante-sept ans.
Élève de Fernand Cormon et de Paulin Bertrand, il s'oriente d'abord vers l'art du portrait avant de se tourner vers la peinture de paysage, à partir de 1900 environ. Familier de la Haute-Savoie, qu'il fréquente depuis son enfance, c'est un peintre hors pair de la montagne et de la neige, mais Paris, la Bretagne, la Normandie et le Midi l'inspirent également. Non content de se limiter à un genre unique, il traite avec un égal bonheur les scènes d'intérieur, les natures mortes, les sujets de fleurs et d'animaux. Avec le temps, sa manière connaît une profonde évolution : sa touche se libère et se fait plus énergique, tandis que sa palette s'éclaircit, sous l'influence des impressionnistes.
Le présent ouvrage est conçu comme un accompagnement et un prolongement de la rétrospective Alfred Swieykowski, post-impressionniste polonais 1869-1953, présentée au printemps 2012 par le musée du Faouët.
La découverte de cet artiste, totalement inconnu il y a encore quelques années, pourrait bien constituer l'une des bonnes surprises de l'année en Bretagne.
Musée du Faouët Morbihan
un musée de France au coeur de la Bretagne.
Fréquenté par les artistes depuis les années 1840, Le Faouët est connu pour avoir été jusqu'à la Seconde Guerre mondiale le plus important centre pictural de Bretagne intérieure.
Ce phénomène d'attraction n'aurait pu exister sans la réunion de plusieurs facteurs : l'existence d'un patrimoine monumental exceptionnel (halles, chapelles Saint-Fiacre et Sainte-Barbe, etc.), la persistance de costumes et de modes de vie semblant venir d'un autre âge, la présence de deux hôtels (La Croix d'or et Le Lion d'or) qui, peu après 1900, se dotent d'ateliers pour artistes et de chambres noires pour photographes, la qualité de l'accueil réservé par les habitants.
En 1914, à l'initiative du député-maire Victor Robic, lui-même ancien élève de l'académie Julian, naît un premier musée, inauguré quinze jours avant que n'éclate la Première Guerre mondiale. Implanté depuis 1987 à l'intérieur de l'ancien couvent des Ursulines, le musée du Faouët, qui ne cesse de voir ses collections s'étoffer, consacre l'essentiel de ses surfaces aux expositions temporaires. Souvent véritables événements culturels à l'échelle régionale, il s'agit soit d'importantes rétrospectives consacrées à des artistes du passé, peu ou mal connus, ayant travaillé en Bretagne - parfois au Faouët -, soit d'expositions thématiques à caractère généraliste, traitant de sujets en relation avec la culture bretonne et les arts.
Fin 2011, le musée du Faouët et obtenu du ministère de la Culture et de la Communication l'appellation de « musée de France ».
Une première pour le territoire du Centre Bretagne.