Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 235 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-9601804-0-4
EAN : 9782960180404
Assassin
Quatrième de couverture
Assassin
Brisé de chagrin, dérouté par la mort soudaine de son épouse Véronique Pirotton dans la chambre qu'il occupait avec elle dans un hôtel d'Ostende, le député Bernard Wesphael est inculpé de meurtre avec préméditation. C'était le 31 octobre 2013 à 23h05.
« Assassin » ! Le mot l'écrase et le paralyse. Incarcéré le soir même, il est accablé au point d'oublier de faire valoir son statut de parlementaire. Pour justifier l'emprisonnement, le Parquet invoque le « flagrant délit », en contradiction avec sa définition légale et en dépit des faits. Puis des médias qui travaillent vite, mal et au mépris de la présomption d'innocence immolent socialement l'inculpé. Mais le pire restait à venir : l'enquête policière révèle à Bernard Wesphael la double vie secrète de son épouse. C'est un coup de massue, mais pas le coup le plus vil. Il viendra des personnages troubles qui rôdaient autour de Véronique Pirotton et abusaient d'elle. L'un d'eux fabrique des preuves pour construire la culpabilité du parlementaire. Du côté de l'enquête s'accumulent erreurs scientifiques grossières, expertises oubliées, traductions grotesques, pièces manquantes, fuites du dossier pénal dans la presse... et cela pendant dix mois d'une détention préventive renouvelée sans justification décente. Finalement, le dossier pénal est tellement incomplet que le procès doit être reporté.
C'est l'histoire d'un homme pris au piège qui a tout perdu : liberté, travail, épargne, maison, famille, épouse, réputation, carrière. Tout sauf un grand nombre d'amis, tels Jean Thiel, auteur de la préface, et Jan Nolf, magistrat émérite brugeois, fin commentateur du fonctionnement de la Justice, éditorialiste influent. Il prend fait et cause pour Bernard Wesphael dans les médias et signe la postface de cet ouvrage.
C'est l'histoire possible de tous ceux qui pourraient tomber par malchance dans le piège d'une Justice perdant la raison à force de rigidité et de sous-financement, dans les mâchoires de médias sans repères et sans dignité, dans les mains sales de pervers qui sourient tranquillement à l'abri de la prescription.
C'est surtout l'histoire d'un homme qui n'a pas dit son dernier mot et qui, en dépit de son accablement, a voulu dépasser son cas personnel pour ouvrir un débat de fond sur les dysfonctionnements du système judiciaire et de l'État de droit.