Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 748 pages
Poids : 838 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-08-023818-4
EAN : 9782080238184
Au printemps des monstres
Les libraires en parlent
Dans le récit de ce fait divers des années 1960, tous les personnages sont passés au crible de la plume acérée de Philippe Jaenada et de son humour féroce.
Lucien Léger, qui passera 40 années de sa vie en prison pour le meurtre d'un enfant de 11 ans et que tout paraît accuser, ne semble pourtant pas être le seul monstre de l'histoire. Pourra-t-on avoir le fin mot de ce jeu de dupes ?
Quatrième de couverture
Ce n'est pas de la tarte à résumer, cette histoire. Il faut procéder calmement. C'est une histoire vraie, comme on dit. Un garçon de onze ans est enlevé à Paris un soir du printemps 1964. Luc Taron. (Si vous préférez la découvrir dans le livre, l'histoire, ne lisez pas la suite : stop !) On retrouve son corps le lendemain dans une forêt de banlieue. Il a été assassiné sans raison apparente. Pendant plus d'un mois, un enragé inonde les médias et la police de lettres de revendication démentes, signées « L'Étrangleur » ; il adresse même aux parents de l'enfant, horrifiés, des mots ignobles, diaboliques, cruels. Il est enfin arrêté. C'est un jeune homme banal, un infirmier. Il avoue le meurtre, il est incarcéré et mis à l'écart de la société pour le reste de sa vie. Fin de l'histoire. Mais bien sûr, si c'était aussi simple, je n'aurais pas passé quatre ans à écrire ce gros machin (je ne suis pas fou). Dans cette société naissante qui deviendra la nôtre, tout est trouble, tout est factice. Tout le monde truque, ment, triche. Sauf une femme, un point de lumière. Et ce qu'on savait se confirme : les pervers, les fous, les odieux, les monstres ne sont pas souvent ceux qu'on désigne.