Rayon Le monde et sa découverte
Aux débuts de l'urbanisme français : regards croisés de scientifiques et de professionnels : fin XIXe-début XXe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 256 pages
Poids : 466 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782747509947

Aux débuts de l'urbanisme français

regards croisés de scientifiques et de professionnels
fin XIXe-début XXe siècle


Collection(s) | Géographie et cultures
Paru le
Broché 256 pages

Quatrième de couverture

Les histoires de l'urbanisme en France font généralement un saut de la période d'Haussmann à celle où les doctrines des Congrès Internationaux d'Architecture Moderne et de Le Corbusier triomphent, aux alentours de la Seconde Guerre mondiale. S'agit-il vraiment d'une phase où la pensée urbanistique s'endort ? Cet ouvrage montre qu'il n'en est rien. Ingénieurs, architectes, paysagistes, urbanistes ou géographes s'ingénient alors à comprendre la ville pour mieux agir sur elle.

L'ébranlement se situe au tournant du siècle, lorsque le Musée social met à la portée d'une génération de jeunes architectes un savoir social encore en formation. Ainsi se crée, autour de Jean-Claude Nicolas Forestier, d'Henri Prost, de Léon Jaussely, d'Ernest Hébrard, de Donat-Alfred Agache et de la Société française des Architectes Urbanistes, fondée en 1911, une véritable école française d'urbanisme. C'est autour de cette école que tournent la plupart des contributions à cet ouvrage : les origines leplaysiennes de la sociologie qu'elle met en œuvre, ses rapports avec d'autres disciplines, ses formulations, les champs d'expérience qui s'ouvrent à elle en France, au Maroc ou ailleurs dans le monde, puis la concurrence qu'elle rencontre du côté du courant moderniste.

L'originalité de cette école est évidente. Pourquoi n'a-t-elle pas eu plus de succès en France et n'a-t-elle pas eu une postérité plus abondante ? Telle est la question que pose cet ouvrage. Une manière habile de proposer de bâtir des normes urbanistiques et de résoudre les problèmes que rencontrent les villes a été imaginée en France entre 1895 et la Première Guerre mondiale. Pourquoi ne s'est-elle pas transformée en une grande tradition ? Pourquoi a-t-elle été supplantée par des doctrines moins riches ? Quelle a été la part de l'atonie économique de la période ? Quelle a été celle des jeux d'influence au sein d'une profession qui se cherchait ?

Biographie

Vincent Berdoulay est professeur à l'Université de Pau. Il y dirige le Laboratoire CNRS «Société, Environnement, Territoire» (SET). Président de la Commission de l'Union Géographique Internationale sur l'Histoire de la pensée géographique, il joue un rôle essentiel dans la promotion des études sur la géographie française et les disciplines qu'elle rencontre, écologie ou urbanisme.

Paul Claval est professeur émérite à l'Université de Paris-Sorbonne. Le retentissement, en France et à l'étranger, de son œuvre diverse et abondante concerne surtout l'évolution de la pensée géographique, la géographie économique, la géographie culturelle, la logique des systèmes territoriaux et les problèmes politiques du monde contemporain.

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