Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 227 pages
Poids : 264 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-234-07543-6
EAN : 9782234075436
Aux étudiants
Quatrième de couverture
Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées reçues de son époque, un électron libre dans l'histoire des mouvements spirituels. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par l'écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière dont l'homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves ; l'accumulation de l'instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes de pensée.
Krishnamurti ne livre en aucun cas de remèdes. La marche vers la liberté et la découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du conditionnement. Et laisser jaillir l'état créatif.
C'est cette délivrance de l'esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l'accès au rang d'architecte d'une société nouvelle.
Pour les États-Unis, 1968, c'est l'année de l'élection du Président Nixon, celle aussi de l'assassinat de Martin Luther King et la quatrième année consécutive de guerre au Viêtnam. En 1968, de l'Ouest à l'Est, on remet sérieusement en doute l'american way of life.
S'inscrivant dans ce contexte agité et fertile aux réflexions lancées tous azimuts, Krishnamurti engage une tournée américaine et rencontre les étudiants du pays, auxquels il s'adresse dans ce volume à la fois en prenant la parole avec l'intransigeance et l'ironie qui le caractérisent, mais aussi en privilégiant le système du «questions-réponses», où l'on retrouve ses thématiques de prédilection : la vie, la mort, l'amour.
Sans jamais perdre de vue son auditoire, une jeunesse bien résolue à ne pas se taire, celui qui refusa toujours d'endosser l'habit de «maître spirituel» pose une question qui, avec un recul d'une cinquantaine d'années, déborde de ce strict cadre de la jeunesse et résonne en chacun de nous : comment penser une révolution qui ne soit pas sanglante mais une «révolution fondamentale», qui naîtrait en chaque individu ?