Par A. Merle le 11/10/2024
Must have
Découvert ce soir lors de l'ouverture de cette belle exposition. Le catalogue reproduit toutes les œuvres de l'exposition avec de belles pleines pages. Les textes sont courts mais nombreux selon différents thèmes bien répartis. On suit le parcours de ses 3 artistes, leurs soutiens et leurs choix, avec de nombreuses informations sur le contexte historique des relations entre le Vietnam et la France tout au long du XXe siècle.
Par Benoit W. le 29/08/2024
Un magnifique polar sur l'amitié et la poésie
Un matin, on voit débarquer Gérard de Nerval hagard, les mains ensanglantées. On est alors emporté dans un périple palpitant dans le Paris de la moitié du XIXe siècle, dans une société Française en pleine mutation sociale et politique. Là où la médecine légale et psychiatrique voit le jour. Là où la poésie et la politique discutent avec passion.
Le mystère Nerval est un formidable polar où l'on apprend beaucoup sur Paris et ses bas-fonds (dans tous les sens du terme). C'est aussi une ode à l'amitié.
Vivement la suite des aventures du Dr Blanche.
Par Celine P. le 15/08/2024
Un livre de développement personnel qui se lit facilement. Le fait de décomposer notre être en 5 corps permet de mieux comprendre et agir sur nos axes d'amélioration. Non pas pour être parfait(e), mais pour enfin être SOI, en alignement avec nos valeurs. Pour cela , on transforme notre énergie de Peur en énergie d'Amour (plus vaste que le sentiment amour, c'est une nouvelle façon d'appréhender et de réagir aux évènements). Ne plus avoir peur, oser avancer, que chacun affirme son choix de vie. J'ai adoré.
Par Calicoskies le 12/08/2024
Chronique(s) poignante d’une enfance au tournant de l’Histoire franco-algérienne
Une enfance en Algérie de Didier Cavelier est bien plus qu’un simple récit personnel, bien que ce soit le cas.
C'est, en plus, une plongée au cœur de l’histoire avec un grand H, à travers le regard d’un enfant. Enfant confronté aux bouleversements politiques entre l’Algérie et la France, des années 50 et 60 (pour le dire prudemment, pour un sujet pourtant toujours tellement d'actualité).
L’auteur conjugue avec tact à la fois "sa" chronique intime et le témoignage, humble, mais de fait historique, la réflexion est profonde sur une période pour ainsi dire complexe.
Le livre est ainsi émouvant mais aussi instructif, il mérite d’être lu et sert à mieux comprendre cette époque charnière. La chronique "intime" est également émouvante, mais sans être victimaire.
Coup de cœur !
Par Victoire A. le 27/07/2024
Une histoire vraiment originale
J'ai beaucoup aimé ce roman où se mêlent des personnages réels avec des personnages fictifs. L'intrigue est originale, on se demande au fil des pages ce qui va se passer et le dénouement est imprévisible. Et c'est bien écrit, très agréable à lire. Je le recommande.
Par Sarah L. le 26/07/2024
Un véritable coup de coeur
Le parfait roman des vacances qui oscille entre suspense et réflexion spirituelle sur notre temps.
L'héroïne est fascinante et très attachante. Tous les personnages sont truculents et on regrette, à la fin du livre, de ne pas pouvoir les rencontrer. L'ambiance et l'intrigue trottent dans la tête comme une réalité parallèle.
Par Martine G. le 25/06/2024
très bon livre
Bonjour mes amis,
Je viens de finir un très bon thriller psychologique, La maison des mensonge, de John Marrs, très bonne découverte !
C'est le second livre que je lis de cet auteur, et je ne suis pas déçue !
Son écriture est ciselée, et ses personnages sont d'une perfection psychologique, à me glacer le sang ! La folie peut prendre différent visage !
Pourquoi Nina, enchaine sa mère, et la maintient prisonnière, dans leur maison ? Qu'a donc fait Maggie pour se retrouver dans cette situation ?
La famille qui y réside semble mener une vie normale, mais les apparences sont trompeuses. Les tensions et les conflits qui rongent les membres de cette famille vont peu à peu se révéler au grand jour, laissant entrevoir un sombre passé et des secrets inavouable !
Le roman explore les thèmes de la manipulation, de la culpabilité et des conséquences des mensonges sur la vie des personnages. John Maars parvient à créer une atmosphère oppressante et inquiétante, captivant le lecteur dès les premières pages et le tenant en haleine jusqu'à la fin.
. Avec ce roman, John Maars confirme une fois de plus son talent pour créer des histoires captivantes et inquiétantes, qui laissent une empreinte durable dans l'esprit du lecteur.
Je mets 5 étoiles
Votre Martine
Par Aldo S. le 16/05/2024
Un beau voyage dans le monde du vin et la reconquête de son destin
“L'Appel des vignes” est un livre qui résonne avec l'air du temps, un roman qui se déguste comme un bon vin. Dans ce voyage initiatique, à travers les yeux du personnage principal, nous découvrons l'univers du vin, un monde où le temps s'écoule différemment, rythmé par les saisons et le travail de la vigne. Les rencontres qu'il fait, que ce soit dans les vignobles ensoleillés, les caves mystérieuses ou les salles de classe animées, enrichissent son parcours et, par extension, notre expérience en tant que lecteurs.
Les personnages sont vrais, proches de nous, et chacun apporte sa touche personnelle à l'histoire, comme les différents arômes qui composent un grand cru. Ce livre est une invitation à suivre notre propre chemin, à découvrir et à s'ouvrir à de nouvelles expériences, tout en restant ancré dans le terroir, les traditions et les savoirs ancestraux du vin.
Par Dominique D. le 01/05/2024
extraordinaire!
Ce livre a été publié par les Éditions Du sable et des cailloux, collection Jeunes Prodiges… Et une certitude, l’auteure est un prodige de 16 ans !
Difficile de « caser » ce livre dans un genre, et c’est ce qui en fait justement sa singularité et l’attrait qu’il a exercé sur moi. Et sans aucun doute, j’ai l’intuition que l’auteure ne doit pas vraiment aimer les cases !
L’histoire semble vouloir échapper au lecteur comme pour le perdre dans ses méandres et le plonger dans l’abime d’une tragédie, pour le pousser aux frontières du possible et de l’impossible. Et pourtant, il comprend que ce récit obéit à une logique implacable et contient son fil conducteur que j’ai peut être compris, à ma manière : un homme que la vie va fuir fait un retour sur celle-ci :
Une mère originaire de l’Afrique du Sud qui débarque à Bordeaux en 1915.
Ses deux fils qui naissent à 4 minutes 33 d’écart en avril 2025. « Qu’est-ce que je suis pour toi, maman ? » questionne le premier qui ne reçoit pas la tendresse maternelle entièrement reportée sur l’autre.
Et aussi le père qui témoigne un certain amour, mais est-il aussi un protecteur ? N’est-ce pas lui qui abandonne un jour ?
Ce « premier » garçon sera arrimeur de caisses à vins, soldat du feu, ouvrier forestier, il rencontrera son aimée, aura une fille, mais… Il a « mal à l’infini », cet homme, surtout depuis que celle qu’il aimait et qu’il appelait sa « fenêtre », ne laisse plus passer la lumière et l’air qui le tenaient debout.
Aucun prénom, ici. Comme si cela n’avait pas d’importance… Ah si ! Lucidité, Bien-Aimée, Marticule qui deviennent des personnages à part entière. Mais ne sont-ils pas tout simplement les voix qui habitent la tête de l’homme qui parle dans ce roman (« je ») et se disputent la place dans son cerveau, ou se tiennent peut-être la main ? Démence ou juste souffrance et lucidité aigües mises à nu ?
Un propos où l’on crie haine en pensant amour, où l’on se noie alors que l’on s’envole haut dans le ciel avec les grues, où l’on se veut vengeance alors que l’on est juste en besoin d’être consolé. Où l’on vomit simplement sa douleur comme on peut, pour appeler à l’aide. Où l’on ne sait plus qui l’on est vraiment dans un monde qui ne ressemble pas à ce qu’il devrait être et empêche d’être soi. Où l’on se révolte contre l’injustice.
Je suis bouleversée par l’écriture spontanée de l’auteure dont les mots naissent, s’encrent à leur guise dans une pulsion de rage et de révolte et s’assemblent pour construire des phrases puissantes, aiguisées, tranchantes qui deviennent par pure magie poésie infinie. Oui, chaque phrase est un cri, chaque phrase est une pure merveille et d’une sensibilité remarquable.
S’il vous plait, Péache, poursuivez… écrivez encore, car je crois que vous êtes bien un prodige des mots !