Rayon Poésie
Bacchus : un poème sans fin d'amour

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 130 pages
Poids : 255 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782876613911

Bacchus

un poème sans fin d'amour


Paru le
Broché 130 pages

Quatrième de couverture

Le poème est un poème d'amour. Sans fins d'amours, comme le précise son sous-titre, en référence au fin amors de la littérature courtoise, le code du «bienaimer», en même temps qu'il fait entendre et dans l'histoire de la littérature et dans celle du sentiment (qui se répondent) du romantique amour sans fin, touchant l'éternité du sentiment lui-même. En même temps encore qu'il s'en dégage, écrit «sans fins d'amours», loin du souci du discours amoureux.

Cette triple polarité, d'un ciel, d'un code (terrestre), et d'un dégagement, pose le dégagement du poème lui-même, en tant qu'il entreprend ici de parler d'amour, une histoire vraie - et tâche d'y créer son propre code, dans le texte et contre le texte, dans et contre le poème qui s'écrit en se précisant contre soi-même. Dans la «vie rêvée» (nervalienne?), dans du réinventé que l'amour non seulement suscite mais ici exige.

Biographie

François Turner est né en 1955 dans le Sud de la France de parents italiens immigrés. Travaille principalement à une oeuvre poétique personnelle, qu'on pourrait qualifier de minimaliste par sa forme (mots seuls se répondant, syntaxe commune absente), même si le terme ne recouvre ici qu'un substrat de pure apparence, où l'oeuvre d'art s'accomplit toujours en profondeur et où fixer son propre abîme et le préciser restent ses principales ambitions et seule tâche. Bacchus est, dans ce sens, par sa volubilité, un unicum dans l'oeuvre. Parallèlement, François Turner est le traducteur de grands poètes appartenant à plusieurs langues: Pétrarque, Gongora, les troubadours, Guillaume d'Aquitaine, Hölderlin. Il est également traducteur et exégète, en collaboration avec Jean Bollack, de la poésie de Paul Celan, dont il s'attache à commenter les textes, afin de déterminer le «principe poétique» qui préside à la construction d'une langue spécifique, a fortiori dont la traduction ne peut se passer.

Avis des lecteurs

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