Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 128 pages
Poids : 120 g
Dimensions : 12cm X 19cm
EAN : 9782841861910
Beccaria
le droit de punir
Quatrième de couverture
Beccaria par Michel Porret
Le Milanais Cesare Beccaria (1738-1794) incarne encore aujourd'hui la figure emblématique du réformateur des Lumières qui a voulu humaniser le droit pénal de son temps. Homme de lettres, lecteur de Montesquieu, compagnon de route des « philosophes », économiste et magistrat éclairé, il publie anonymement à Livourne, en 1764, son fameux traité Des délits et des peines. Abolition de la torture, de l'infamie judiciaire et de la peine capitale pour les crimes de droit commun, plaidoyer pour la défense des accusés, abandon des peines corporelles au profit de la prison et des travaux forcés, dépénalisation de l'homosexualité et du suicide, codification, éducation : le réformisme de Beccaria est vaste. Le droit de punir auquel rêve Beccaria dessine ainsi l'éthique pénale de l'État de droit. Le débat universel sur l'abolition de la peine capitale consacre aujourd'hui encore l'humanisme beccarien.
Collection dirigée par Antoine Garapon et Laurence Engel
Plus personne ne peut ignorer le droit. D'où la tâche essentielle d'assurer la pédagogie des acteurs de la vie démocratique - élus, magistrats, travailleurs sociaux, étudiants, enseignants - directement confrontés aux évolutions parfois déroutantes de notre monde. Les auteurs classiques ou contemporains, dont les uvres ouvrent des perspectives parfois inédites sur le droit, peuvent-ils enrichir la morale de nos démocraties ? Peut-on expliquer la pensée d'un auteur en quelques pages sans la dénaturer ?
Ce sont les défis que cette collection a voulu relever en présentant ces ouvrages. En ces temps troublés où la démocratie est traversée par le doute, la philosophie ne doit pas être réservée à quelquesuns : elle est également recherche commune de la sagesse, c'est-à-dire notre bien commun.
La collection est animée par l'Institut des hautes études sur la justice (IHEJ). Elle est dirigée par Antoine Garapon, magistrat, qui en est le secrétaire général, et Laurence Engel qui y collabore.