Rayon Poésie
Bergamonstres

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 215 pages
Poids : 325 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-35513-012-0
EAN : 9782355130120

Bergamonstres


Collection(s) | Passages à l'act
Paru le
Broché 215 pages

Quatrième de couverture

[...] Une écriture qui lutte de vitesse et de précision avec la sensation, qui n 'est que transition, glissements, empreintes pulsionnelles. Le réel se dédouble, se déboîte, s'ouvre, se révèle. Des traces sont devancées, des trajets sont interrompus ou rebranchés, et les ruptures ne sont souvent qu'apparentes. C'est plastique, pétri d'émotions et d'éprouvé, de saveurs et d'odeurs. Univers de sensorialité gourmande et sensuelle [...] L'écriture comme poursuite de l'activité désirante par d'autres moyens, il y a chez Sophie Loizeau de l'inouï, quelque chose qui ressemble à un art de la mise à nu de ce qui fait le poème, effet qui tient sans doute au fait qu'elle puise à la source du sens, qu'elle est à l'écoute de la violence et du don, de tout ce qui remonte - d'ombre et d'enchantement - de la nuit, du sexe, des forêts et des fêtes perdues au fond de la mémoire...
Richard Blin, Le Matricule des Anges, 2004

[...] Sobre et beau livre où plantes, animaux, gestes immémoriaux de la campagne devenus aujourd'hui presque irréels (celui des lavandières, par exemple) sont saisis par le regard d'une jeune femme en deuil d'une origine perdue, qui semble déchiffrer dans la vie animale les prémices d'une forme de mythologie retrouvée, avec ses monstres et ses divinités tutélaires...
Jean-Yves Masson, Le Magazine Littéraire, 2004

[...] Une main invisible précède le regard du lecteur et lui donne l'impression de modeler la matière du vers. C'est déjà fait, et bien fait, mais la formation reste désirante et par des suspens, des syncopes, des brusqueries, des précipitations, elle est maintenue en révolte contre elle-même. Les mots ne sont pas plantés dans la poésie : ils remuent, tressautent, veulent un peu plus d'amour ou d'attention. Les voilà qui dressent des organes inattendus, projettent des figures inconvenantes, cherchent l'accouplement avec l'oeil qui les touche. Il faut que lire comme érire soient une tâche organique...
Bernard Noël, Janvier 2005

[...] Un poème de Sophie Loizeau nous fait passer d'un sentiment de réalité, d'instant et de paysage à des désirs profonds, enfouis, secrets, qui, le temps de l'écriture comme de la lecture, resurgissent, semblent mettre à nu la réalité en cours, non la pervertir mais l'emmener vers des terres où l'on verse de l'acidité dans le sucré, ou l'inverse, pour que rien ne soit définitif et qu'un risque, qui est le Réel même, continue de vivre [...] La nature envahit les corps, les féconde d'oubli et de mémoire en même temps, l'intemporel pointe son nez dans les corps en mouvement, fragiles, voire en dépérissement. Finitude et mort sont présentes, mais la poétesse est attentive à noter les jours dans ses carnets, l'écriture étant là pour mémoriser une vie qui sait les circonvolutions du temps à travers les heures qu'elle note, ou peut-être guette, tant ces surgissements, ces apparitions sont espérés, et surtout accueillis...
Marc Blanchet, Vient de Paraître, 2005.

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