Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 194 pages
Poids : 246 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-7143-1235-8
EAN : 9782714312358
Les libraires en parlent
De calligraphe à bergère, il n'y a qu'un pas ! C'est dans l'aventure de cette reconversion que nous plonge Florence Robert, à travers un roman qui frise avec le documentaire et où l'on se plaît à cheminer en compagnie des brebis et des chiens à travers la garrigue. Un retour à la nature qui fait, sans conteste, un bien fou !
C'est un texte atypique que nous offrent les éditions Corti, dans leur
belle collection Biophilia. Un témoignage d'une grande richesse,
sensible et équilibré.
Florence est bergère, un choix de
reconversion célébré tous les jours depuis une dizaine d'années. Les
émotions sont aussi fortes, grace à l'expérience bienheureusement
acquise. Faire ce métier, c'est l'incarner, le vivre totalement.
Accompagner les bêtes, les aimer et savoir s'en séparer. Commes elles,
faire partie du monde des collines et des montagnes, au fil des saisons.
Un récit qui nous ouvre à d'autres vies, d'autres perceptions, qui nous
fait respirer aussi.
Quatrième de couverture
« Bergère des collines » est le récit d'une aventure de vie.
Florence Robert, qui était calligraphe dans le Gers, après s'être inscrite à une formation agricole, est devenue bergère dans les garrigues du sud de la France. Elle nous conte avec passion la découverte d'un métier à part qu'elle a choisi pour « rouvrir les garrigues embroussaillées au profit de la biodiversité, des orchidées, de l'aigle royal ».
Elle nous fait partager ses longues méditations sur la nature et les paysages lors du gardiennage des brebis en hiver dans le vent froid ou dans la fraîcheur des nuits d'été. Nous l'accompagnons au coeur de sa bergerie où elle fait naître ses agneaux. Elle nous associe à ses interrogations d'éleveuse sur la mort des animaux.
Le récit reprend dix ans plus tard. La bergère débutante est devenue une agricultrice chevronnée. Nous revisitons avec elle, l'espace d'un printemps, les étapes décisives de toutes ces années : les premières estives, les transhumances à pied, la mort de son chien... Elle aborde, avec objectivité et sensibilité, les problèmes auxquels les éleveurs sont confrontés: de la présence des grands prédateurs au choix de consommer de la viande.
L'écriture de Florence Robert traduit ce cheminement où la plus immédiate matérialité côtoie la poésie naturelle du réel.
« Bergère des collines » se lit comme un roman d'aventure, entre actualité et intemporalité.