Bonnard

Très jeune, Pierre Bonnard a un rêve, celui d'être un homme libre et indépendant, qui « cherche uniquement à faire quelque chose de personnel. » Il a traversé tous les courants de peinture de la fin du XIX^e siècle à la première moitié du XX^e siècle - postimpressionnisme, fauvisme, cubisme, abstraction, surréalisme -, participant au passage au groupe des Nabis. Si son oeuvre nous émeut aujourd'hui encore plus qu'hier, c'est qu'au désenchantement de la modernité répond l'espérance de sa peinture que l'on peut considérer comme l'une des plus inspirées de son temps.

À l'occasion du 150^e anniversaire de la naissance du peintre, le musée Bonnard lui rend hommage en réunissant autour des pièces majeures de ses collections propres, un ensemble de chefs-d'oeuvre prêté par d'importantes collections publiques et privées françaises parmi lesquelles le musée d'Orsay et le musée national d'Art moderne à Paris.

Toutes les oeuvres sont reproduites et accompagnées d'une notice détaillée et richement illustrée. Un entretien de Véronique Serrano avec Guy Cogeval et Isabelle Cahn complète ce panorama.

When he was very young, Bonnard had a dream : to be a free and independent man who « seeks only to do something personal ». He lived through all the schools of painting of the late 19th century and the first half of the 20th, including post-impressionism, Fauvism, Cubism, Surrealism and abstract art, taking part in one of them along the way as a member of the Nabis. If his work moves us even more today than in the past, it is because the hope of his painting is a response to disenchantment with modernity.

Musée Bonnard pays homage to the painter on the 150th anniversary of his birth with an exhibition of the major works in its collection as well as a whole series of masterpieces on loan from France's leading public and private collections, including Musée d'Orsay and Musée national d'Art moderne in Paris.

The catalogue includes reproductions of all the works together with detailed and richly illustrated descriptions as well as an interview with Guy Cogeval and Isabelle Cahn by Véronique Serrano.