
Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 306 pages
Poids : 544 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-14-026142-8
EAN : 9782140261428
Borges, ou Les labyrinthes du verbe
système de la littérature
contribution à l'étude du cosmopolitisme littéraire de Jorge Luis Borges et introduction à son métatexte
Quatrième de couverture
Arnaud de Champris nous montre et nous démontre que l'intention première de Jorge Luis Borges (1899-1986), longtemps nobélisable, jamais nobélisé, est de nous signifier que la littérature peut être aussi cet espace où l'infini arithmétiquement, géométriquement, se représente et métaphysiquement se raconte. En explorant son œuvre, il nous livre in fine la clef du chiffre, celle de la logique de l'infini.
Comment découvrir la vérité d'une œuvre et en quoi cette vérité consiste-t-elle ? C'est à cette question - à la lettre fondamentale et présidant à l'élaboration d'une vaste dissection de l'œuvre de Jorge Luis Borges en qualité de clef de son chiffre, de sa structure latente où la précision du rêve rejoint sa préciosité - que tente de répondre Arnaud de Champris dans une thèse ensenble originale et originelle rédigée fin 1985 sur l'île colombienne de Providencia, au large du Nicaragua.
Dans l'odyssée du palimpseste borgésien, dans son archéologie même s'insérait-il des figures imposées : non celles auxquelles l'auteur s'astreindrait mais des figures qu'il se doit de retranscrire simplement parce quelles s'imposent par elles-mêmes ?
« La théologie est la seule science exacte », jugeait Borges. En procédant à la résurgence de la structure cachée de l'écriture de Borges - laquelle réside en la transposition de l'appréhension de l'infini spatio-temporel d'un plan à un autre -, Arnaud de Champris montre en définitive que l'infini peut aussi passer par la littérature et s'inscrire en son cœur.
Dans la lignée de la démarche d'un Claude Lévi-Strauss, d'un Roman Jakobson, l'exploration du labyrinthe borgésien débouche sur un constat : au-deçà d'un texte résident son au-delà, des fins derrières, des fins dernières, où la littérature rejoint en effet la théologie.