Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 195 pages
Poids : 486 g
Dimensions : 17cm X 23cm
EAN : 9782268045184
Brodsky et les autres
la culture russe en portraits et anecdotes
Quatrième de couverture
«Ce livre est né dans les circonstances suivantes. Marianna Volkova recevait des amis, parmi lesquels Dovlatov. Elle leur montrait ses photographies.
«- Et ça, c'est Barychnikov, Evtouchenko, Rostropovitch...
«Devant chaque portrait, Dovlatov répétait immanquablement:
«- Je connais à son propos une histoire complètement idiote...
«Il apparut bientôt qu'il y avait là matière d'un livre.»
Serguei Dovlatov
Brodsky et les autres est un livre à la fois drôle et émouvant, rempli d'anecdotes qui apparaissent comme autant de tours que la vie nous joue, qui nous raconte l'histoire de toute une génération d'artistes russes, tous plus géniaux et plus excentriques les uns que les autres.
«Chaque portrait a son histoire, il évoque des circonstances particulières, des conversations... Tout cela tourbillonne autour des clichés comme des grains de poussière dans un rayon de soleil. En les regardant, je me souviens du silence d'une petite cour intérieure à Greenwich Village au milieu du fracas de l'immense métropole; d'une "causerie" avec un petit chien au bord de l'Hudson; d'un Brodsky fatigué marchant dans Broadway, un bretzel à la main. (...)
«À l'automne 1978, la revue Columbia m'a commandé un reportage photo sur les cours de Brodsky. Joseph entrait dans l'auditorium comme un taureau dans l'arène: tête basse, il fendait l'air. (...) Brodsky livrait combat en lisant les grands auteurs: Frost, Auden, Tsvetaïeva, Mandelstam. Et, bien sûr, il sortait vainqueur: à la fin de sa prestation, il n'y avait plus que lui qui fumait dans la salle.
«J'ai vu Brodsky flirter assidûment avec les étudiantes: dans ce domaine non plus le "politiquement correct" américain n'avait pas prise sur lui. (...)
«Il écrivait des vers, il réfléchissait, bavardait avec des gens et avec des chiens, contait fleurette aux étudiantes, faisait des conférences. (...) Restent ses poèmes, reste sa légende. Et aussi ces portraits. Voilà tout.»