Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 238 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782951315976
Ça ne s'est pas passé comme ça à Kigali
Quatrième de couverture
"Explosif, très audacieux, solidement défendu! Robin Philpot lance une véritable bombe dans le rayon interprétatif réservé à la tragédie rwandaise."
Louis Cornellier, Le Devoir, Montréal.
"L'enquête de Philpot révèle, derrière les mots, une entreprise de déstabilisation et de remodelage de la région." Africa international, Paris.
"Dans cet essai coup-de-poing, Philpot présente le génocide comme une conséquence d'un complot américano-britannique visant à soutenir le Front patriotique rwandais, d'ascendance tutsi, contre le gouvernement républicain à majorité hutu de Juvenal Habyarimana." La Presse, Montréal.
Selon un récit que Flaubert aurait estimé "aimable et convenable", la catastrophe rwandaise de 1994 serait l'oeuvre de ténébreux barbares hutus soutenus par la France inique et colonisatrice. Cette légende confère une autorité morale aux Etats-Unis, de même qu'à certains Canadiens, dont Louise Arbour, Roméo Dallaire et Maurice Baril.
Or l'ancien secrétaire général de l'ONU, Boutros Boutros-Ghali, a déclaré en 1998 que "le génocide au Rwanda est à 100 % la responsabilité américaine", et il l'a répété à l'auteur en novembre 2002. Comment deux interprétations si contradictoires d'une même crise peuvent-elles persister?
Des recherches méthodiques, des entrevues exclusives et une analyse serrée des écrits populaires sur le sujet permettent à l'auteur de démontrer non seulement que la première version est archi-fausse, mais qu'elle a été édifiée pour occulter les vraies causes de la tragédie et protéger des criminels. Pour l'imposer, les adeptes de ce récit "aimable et convenable" ont puisé à même les clichés et les conventions littéraires d'une époque qu'on pensait révolue: celle de l'esclavage et du colonialisme. Ce livre prend donc certains auteurs comme Colette Braeckman, Philip Gourevitch, Jean Hatzfeld ou le général canadien Roméo Dallaire en flagrant délit de mensonge. Un dossier salué par la critique nord-américaine.