Rayon Gravures, estampes
Cacatoès et grenade

Fiche technique

Format : Etui
Poids : 236 g
Dimensions : 32cm X 42cm
ISBN : 978-2-38036-092-9
EAN : 9782380360929

Cacatoès et grenade


Paru le
Etui

Quatrième de couverture

Cacatoès et grenade

(1925-1936)

« Au milieu du vert feuillage des arbres à gomme brillent, comme autant de fleurs vivantes, les cacatoès étincelants. »

Cette estampe kacho-e (« oiseaux et fleurs ») a probablement été éditée par Shōzaburō Watanabe, force motrice du mouvement des « nouvelles gravures » (shin-hanga), florissant dans l'entre-deux-guerres et dont Ohara Koson est l'un des principaux représentants. Inspirés par les Impressionnistes et stimulés par le marché international, ces artistes intègrent des éléments « occidentaux » comme les jeux de lumière, la perspective ou l'expression personnelle. Exécuté avec une remarquable précision, le plumage de ce cacatoès se détache sur un fond à la fois velouté et ténébreux et dialogue avec une grenade pulpeuse, aussi soigneusement détaillée que l'oiseau. L'éclat de son oeil confère à l'ensemble une atmosphère vivante et gracieuse tout en manifestant la maîtrise de son auteur, à même de séduire les amateurs étrangers auxquels était destinée cette estampe en premier lieu.

Biographie

Né sous le nom d'Ohara Matao dans la préfecture d'Ishikawa, sur les rives de la mer du Japon, Ohara Koson (1877-1945) est considéré comme l'un des plus célèbres créateurs d'estampes shin-hanga. En 1900, à l'école des Beaux-Arts de Tokyo où il enseigne, il rencontre Ernest Fellonosa (1853-1908), orientaliste américain passionné de culture japonaise qui l'encourage à revenir à l'art des estampes traditionnelles, alors peu à peu délaissé au profit de la photographie, et à faire connaître ses oeuvres à l'étranger. À partir de 1912, il se consacre à la peinture avant de revenir à l'estampe en 1926, après le séisme de 1923. Le fougueux éditeur Shōzaburō Watanabe (1885-1962), qui a forgé en 1915 le concept et le mot de shin-hanga (que l'on traduit aussi par « renouveau pictural »), l'intègre alors dans son cercle de peintres, de graveurs et d'imprimeurs qui vise à conquérir le marché mondial. La palette de Koson devient plus vive et plus spectaculaire encore et la quasi-intégralité de sa production kacho-e est exportée, si bien qu'on a dû réimporter quelques estampes au Japon dans les années 70 pour pouvoir les étudier. Il est aujourd'hui encore difficile de les identifier et de les dater précisément, l'artiste ayant utilisé différents sceaux et signatures au cours de sa carrière très prolifique.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Koson Ohara

Oiseaux et fleurs du Japon