Rayon XIXe et XXe siècles
Cahiers de Sainte-Hélène : les 500 derniers jours (1820-1821)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : LXV-364 pages
Poids : 758 g
Dimensions : 16cm X 25cm
ISBN : 978-2-262-07685-6
EAN : 9782262076856

Cahiers de Sainte-Hélène

les 500 derniers jours (1820-1821)


Paru le
Broché LXV-364 pages
texte établi, présenté et commenté par François Houdecek
introduction de Thierry Lentz
Tout public

Quatrième de couverture

Le meilleur témoignage sur la fin de Napoléon.

Présent à Sainte-Hélène du début à la fin de la captivité, Henri Gatien Bertrand a laissé un témoignage majeur, notant au jour le jour les propos de son maître, les tensions avec Hudson Lowe et la vie tumultueuse de la petite communauté française.

La présente édition publie les deux dernières années des Cahiers dont, pour la première fois, l'année 1820, demeurée entièrement inédite et sur laquelle il n'existe aucun autre témoignage français direct, alors qu'elle est charnière. Scribe du triste quotidien de l'exil, le grand maréchal raconte la transformation graduelle, jour par jour, heure par heure de Napoléon se métamorphosant en malade, puis en mourant. Tel un greffier, il consigne dans son journal la lente agonie de son Empereur et maître qu'il sert avec une loyauté qui force l'admiration tant le dernier Napoléon est difficile. Le 5 mai 1821 à 17 h 49, il est le premier à embrasser la main morte de celui qui a gouverné sa vie pendant vingt ans. Liés dans l'exil, les deux hommes le sont dans la mort et pour l'éternité, puisque Bertrand a rejoint Napoléon aux Invalides en 1847.

L'édition de ce document capital pour la compréhension des derniers mois de la vie de Napoléon a été établie par François Houdecek. Après Las Cases et Gourgaud, cet émouvant témoignage du général Bertrand constitue le nouveau joyau de la « Bibliothèque de Sainte-Hélène », fondée et dirigée par Thierry Lentz.

« Que d'idées sur un si grand changement ! Les larmes m'en sont venues aux yeux, en regardant cet homme si terrible, qui commandait si fièrement, d'une manière si absolue, supplier pour une cuillerée de café, solliciter la permission, obéissant comme un enfant, redemandant la permission et ne l'obtenant pas, revenant et toujours sans succès, toujours sans humeur. Dans d'autres moments de sa maladie, il envoyait paître ses médecins et leurs conseils et faisait ce qu'il voulait. Il avait à présent la docilité d'un enfant et il devisait en enfant. Voilà le grand Napoléon : misérable, humble ! »

Avis des lecteurs

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