Rayon Correspondances
Cahiers Saint-John Perse. Vol. 22. Lettres familiales : 1944-1957

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 222 pages
Poids : 289 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-07-017764-6
EAN : 9782070177646

Lettres familiales

1944-1957


Collection(s) | Les cahiers de la NRF
Paru le
Broché 222 pages
édition établie, présentée et annotée par Claude Thiébaut

Quatrième de couverture

Ces 45 lettres inédites de Saint-John Perse forment un document exceptionnel pour la compréhension de l'homme, Alexis Leger, qui se cache derrière le poète. Écrites depuis les États-Unis entre 1944 et 1957, elles constituent les seules lettres familiales authentiques, non retouchées, qui nous soient parvenues. Parmi elles, une longue lettre adressée à sa mère peu avant sa mort, la seule qu'on connaisse.

Saint-John Perse écrit principalement à son beau-frère, Abel Dormoy, qui veille en son absence sur sa mère et ses soeurs Éliane et Marguerite, à Paris. Il vit alors à Washington d'un modeste emploi à la Librairie du Congrès, puis d'une bourse que lui verse la Fondation Bollingen. Il reçoit également le soutien d'admirateurs américains (dont Beatrice Chanler, Frahcis et Katherine Biddle, Mina Curtiss). Déchu de ses fonctions en 1940 par Paul Reynaud, puis de sa nationalité par le régime de Vichy, Alexis Leger a longtemps attendu la régularisation de sa situation administrative. La gravité de ses ennuis l'a d'abord empêché de poursuivre son oeuvre poétique et l'on voit comme il en a souffert (onze ans séparent la publication de Vents et celle d'Amers).

Saint-John Perse ne revient en France pour la première fois qu'en 1957. Les lettres révèlent avec précision les raisons de la prolongation de son exil américain. L'année 1951 est décisive : assez brutalement, Alexis Leger décide de quitter le personnage de diplomate pour devenir pleinement le poète et futur Prix Nobel de littérature.

Biographie

Édition établie par Claude Thiébaut, président de l'Association des Amis de la Fondation Saint-John Perse et professeur à Pointe-à-Pitre puis à Amiens (classes préparatoires aux grandes écoles et université de Picardie-Jules Verne).

Avis des lecteurs

Du même auteur : Saint-John Perse

Eloges. La gloire des rois. Anabase

Amers. Oiseaux. Poésie

Correspondance, 1942-1975

Vents. Chronique

Cohorte

Eloges. Prieslieder

Quatre douzaines de cannas

Lettres à l'étrangère

Correspondance : 1942-1975