Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 139 pages
Poids : 225 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-917232-44-6
EAN : 9782917232446
Carnets posthumes d'Henri de Marsay
dandy, condottiere, Premier ministre
Quatrième de couverture
Carnets posthumes d'Henri de Marsay
Henri de Marsay est une figure aussi brillante que controversée de notre histoire. Dandy triomphant dans sa jeunesse, il s'acquiert par la suite la réputation d'un des hommes politiques les plus profonds de son siècle. Pourtant, il laisse aussi celle d'un débauché sans coeur et d'un calculateur sans foi. Ses portraits à charge : Hippolyte Taine le traitera de scélérat ; Paul Bourget et Alain l'accableront. Plus proche, Maurice Bardèche écrira qu'il a gouverné la France sans autre chose que la science du Monde et des moyens de parvenir.
Seul Balzac, qui l'a souvent convoqué dans La Comédie humaine, a la plume plus nuancée ; sans toutefois être la dupe des corruptions de son modèle.
Ces traits, accusés et accusables, Henri de Marsay les a dédaignés de son vivant. Il s'est laissé dépeindre sans jamais se laisser saisir, ne s'exprimant que par des actes en charade et des épigrammes à code. Aussi, son énorme figure est-elle demeurée jusqu'ici une énigme : bien que deux fois Premier ministre après 1830, rien ne l'a vraiment éclairée. Sa disparition elle-même est entourée de mystère.
Or, aujourd'hui nous découvrons qu'Henri de Marsay a laissé après sa mort des carnets de mémoires ainsi qu'un recueil de pensées. Au fil des pages, on y suit les tumultes de sa jeunesse, les arcanes de ses intrigues, les consignes froides qu'il s'est données. Sans fard, on découvre ses désillusions comme ses cruautés. Il revendique d'y présenter enfin son vrai visage.
À profil perdu ? Sans doute : cette vie conserve bien des ombres posthumes. Pourtant, le lecteur a ici l'occasion de les pénétrer suffisamment pour atteindre à certains dispositifs secrets qui ont fait d'Henri de Marsay un moderne et redoutable Hégémon.
À qui voudra s'en inspirer, il livre à la fin ses réflexions et maximes. Elles constituent les pandectes de toute ambition.