Rayon Photographies
Chemins, fougères et détours : un tour du monde en Ardèche

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 125 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-912882-21-9
EAN : 9782912882219

Chemins, fougères et détours

un tour du monde en Ardèche


Paru le
Broché 125 pages

Quatrième de couverture

La Fabrique du Pont d'Aleyrac est nichée au creux d'une petite vallée, au coeur du paysage âpre et beau du milieu de l'Ardèche. Un torrent frais court aux pieds d'un long bâtiment qui, il y a 150 ans était un moulinage où l'on affinait le fil de soie. Depuis dix ans, il abrite des expositions et des artistes viennent y résider pour des temps variables, pour peindre ou écrire en lien ou non avec la nature et le lieu. Des visiteurs et des promeneurs peuvent aussi y séjourner. Juste un point sur la carte, où, un temps, il n'est question que de travailler, de se rencontrer, de chercher, de partager, de marcher. La marche donne l'échelle exacte de l'homme dans nos paysages. Elle fait travailler le regard, mâcher les mots, bercer les phrases et fatiguer les corps.

Biographie

Bernard Plossu, et Daniel Zolinsky sont photographes. Jean-Gilles Badaire peint. Joël Vernet est écrivain. Ils marchent à travers le monde, les uns avec (ou sans) les autres.
Les albums photographiques de Bernard Plossu ont des titres comme « Jardins de poussière », « Routes », « Au nord ». « La montagne dans le dos » est le titre d'un livre de Joël Vernet. Il a aussi publié « La nuit errante » et « Lettres pour un très long détour ». Jean-Gilles Badaire inscrit la date et le nom du lieu qu'il peint dans l'oeuvre elle-même, ineffaçable Dans ces livres, il y a des photos et des textes. Parfois on dirait que c'est le photographe qui a écrit ou l'inverse. Ces artistes marcheurs parcourent les déserts, le pays Dogon, le Nouveau-Mexique. Ce sont les ateliers qu'ils ont choisis. Ils en reviennent chargés de textes, de photographies, de dessins qui bizarrement semblent alléger le poids des sacs au retour.
Ils ont accepté de parcourir quelques crêtes, ici en Ardèche, du col des 4 Vios au pic Lafon... de les regarder, de les dépeindre. De nous les faire voir, à nous les habitants, à nous qui cherchons dans la familiarité des oeuvres, où poser nos yeux. Leurs images viennent de temps anciens. C'est qu'ils ne sont pas tombés de la dernière pluie, ni même de celle qui avec le brouillard a enveloppé leur marche de l'automne 2005. Elles viennent de plus loin que les distances qu'ils parcourent. Dans les éboulis des vies anciennes, dans les genêts calcinés et les rideaux de brume, dans les magmas des roches, ils déchiffrent toutes sortes de signaux et d'écritures splendides.
On pense à René Char : ...tous les pays cessent de se valoir dès qu'on différencie le relief de leur peau pour en exprimer l'aspect mental qui nous importe.

Avis des lecteurs