Fiche technique
Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 127 pages
Poids : 800 g
Dimensions : 31cm X 26cm
EAN : 9782951853324
Quatrième de couverture
Navigateur, marin-pêcheur, constructeur de bateaux, plongeur professionnel... Christian Sanséau a exercé nombre de métiers de la mer avant de se consacrer à la peinture.
Ciels d'orage, coups de vent, scènes de pêche, ambiances de café du port ou gamins jouant sur la plage, l'artiste nous entraîne dans un monde nourri de son quotidien et de ses expériences passées. Pleine d'énergie, de couleurs et de bonne humeur, sa peinture fleure bon le sel et l'écume. Empreinte de sincérité et de tradition, elle brosse le portrait d'une Bretagne authentique et vivifiante, où les saisons rythment la vie tantôt laborieuse, tantôt festive des gens du bord de mer.
Eté 1952 : Naissance à Pontivy (Centre Bretagne). Enfance heureuse au bord du Blavet. Construit des radeaux, puis des canoës, avec ses frères, prend d'assaut des îles désertes, accumule les robinsonnades et les compétitions, en eau douce.
1971 : Malgré son intérêt pour les cours de dessin, déserte le lycée en première. Vagabondages en Europe, et au Moyen-Orient. Faute de pouvoir payer son visa, il est refoulé à la frontière du Koweit... il ne sera pas émir.
1972 : Embarque sur un chalutier lorientais. Nord-Ecosse en janvier... il ne sera pas pêcheur.
1973 : Achète un cotre de Carantec avec son frère et un copain. Pour financer sa remise en état, fait à peu près tous les boulots en Suisse.
1974 : Départ avec le Vainqueur des Jaloux, traverse l'Indépendance du Cap-Vert, puis l'Atlantique. Bouffe de la vache enragée.
1976 : Repart en mer avec sa femme. Vit de poissons, d'amour et d'eau de mer, plonge en apnée au Cap-Vert avec les pêcheurs, vend ses aquarelles aux touristes des Antilles.
1978 : En rentrant, crée un chantier naval avec son frère, puis devient plongeur professionnel. Peint pour le plaisir.
1986 : Première exposition dans la presqu'île de Rhuys. Succès. Faut-il rester plongeur ?
1991 : Se consacre exclusivement à la peinture. «Je n'aimais pas ce milieu, je n'étais pas du sérail. Je mettais de la couleur partout, ils disaient que j'exagérais. C'était mon style, je ne cherchais pas à plaire à tout le monde. Mais ça plaisait.» Il sera peintre.
2003 : Il l'est toujours. Il signe des faïences, des textiles. Ce drôle de peintre indigène de basse Bretagne a quitté le Blavet pour une rivière salée. D'une rive à l'autre, le chemin est sinueux, mais la source toujours vive où s'abreuve l'artiste (faux proverbe chinois).