Rayon Edifices religieux
Clermont, l'âme de l'Auvergne

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 429 pages
Poids : 3460 g
Dimensions : 27cm X 36cm
ISBN : 978-2-8099-1250-0
EAN : 9782809912500

Clermont, l'âme de l'Auvergne


Collection(s) | La grâce d'une cathédrale
Paru le
Relié sous jaquette 429 pages
comité scientifique Bernard Dompnier, Vincent Flauraud, Jean-François Luneau, Bruno Phalip
reportage photographique Jean-Pierre Gobillot
Tout public

Quatrième de couverture

Deux flèches sombres dominent la ville et font face à la chaîne des puys. Ainsi apparaît la cathédrale de Clermont aux yeux des voyageurs éblouis. Bâtie avec la pierre noire de Volvic, elle est le symbole de l'Auvergne, de sa nature volcanique et d'une longue et riche histoire.

Depuis le XIIIe siècle, lorsque triomphe le gothique rayonnant, jusqu'au XIXe siècle, quand Viollet-le-Duc crée la nouvelle façade occidentale, l'harmonieuse cathédrale n'a cessé d'évoluer et de s'enrichir témoignant de l'attachement sans faille de toute une région à l'édifice sacré.

Ses richesses artistiques sont fameuses : l'exceptionnelle parure de vitraux qui donne au choeur une ambiance colorée inégalée, les fascinantes peintures murales médiévales, le retable baroque, le maître-autel étincelant, le jacquemart si particulier, le chandelier pascal néoclassique, la crypte et ses vestiges archéologiques, tout concourt à l'originalité de cette cathédrale à la fois sombre et lumineuse.

Le visiteur attentif découvre des merveilles souvent inattendues, mais il prend aussi conscience d'une histoire aux pages riches et variées. Les origines de l'édifice sont retracées grâce aux fouilles archéologiques ; l'appel du pape Urbain II à la première Croisade lors du concile de Clermont en 1095 ; les incomparables pages de musique sacrée, dans les pas de l'organiste de Clermont, Jean-Philippe Rameau ; le rapport à la cité et à toutes ses évolutions. Au carrefour de l'histoire, de l'art et de la foi, la cathédrale de Clermont apparaît comme le creuset d'une communauté bien vivante.

Le chef-d'oeuvre de Viollet-le-Duc

Si le projet de Viollet-le-Duc devait initialement débarrasser l'autel de la pompe et de l'or, il est ensuite profondément modifié et devient le véritable chef-d'oeuvre de l'architecte. La table de l'autel est portée par une arcature très décorée ; le retable, orné des statuettes des douze apôtres ; le tabernacle, flanqué des images de l'Église et de la Synagogue ; la flèche, encadrée des anges défenseurs de la Tour de David ; quant aux colonnes qui entourent l'autel, elles portent les anges avec les instruments de la Passion.

Sur le plan technique, diverses innovations en marquent l'exécution : les plaques de cuivre sont travaillées au repoussé et non fondues, clouées et non soudées ; quant à la dorure, elle résulte d'un procédé électrolytique qui vient alors d'être mis au point.

L'oeuvre est présentée en 1855 à l'Exposition universelle de Paris et installée l'année suivante dans le choeur de la cathédrale.
Jean-Michel Leniaud
Directeur de l'École nationale des chartes

Elle est belle, tout simplement !

Notre cathédrale pourrait affirmer, comme la fiancée du Cantique des cantiques : « Je suis noire mais belle »... Mais la restriction - qui m'a toujours intrigué - n'a pas sa place ici. Pourquoi dire, en effet, «... mais belle » ? La cathédrale de Clermont n'a pas à se justifier : elle est belle, tout simplement ! Il suffit, pour s'en convaincre, de passer de la curiosité lointaine à une découverte approfondie. Lorsque l'on monte les degrés qui conduisent à « la butte », une autre expression biblique vient à l'esprit : « altière et belle » (Ps 48,3) ! Oui, la cathédrale de Clermont est austère dans sa belle robe noire. Mais elle a fière allure !
Mgr Hippolyte Simon
Archevêque de Clermont

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