Comment on s'évadait de la Nouvelle-Calédonie

Soupé d'Orgon ! La Nouvelle, tu ne verras plus mon gnasse ! Nous avions hissé les voiles, nous avions fait un pavillon avec un manou. Ca taillait, on s'en allait tous en chœur comme l'escadre de Toulon. Vous parlez si on voulait vivre !

De ce langage truculent et imagé des évadés, le parler calédonien d'aujourd'hui a conservé de nombreuses traces.

Qui mieux que l'écrivain Georges Baudoux, prospecteur, propriétaire de mines, marin, stockman, parfait connaisseur des lieux et des hommes, pouvait faire revivre dans la babillarde du Négro l'aventure de ces «robinsons» du bagne ?