Confessions d'un revenant

José Ferreira plaide pour un universalisme de paix éclairée. Il fait sien un sujet très différent de ceux de ses autres ouvrages, toujours avec une grande qualité de fond et de plume. Il s'agit de son premier roman, teinté d'esprit critique, de profondeur et issu d'une plume de qualité, digne d'un prix littéraire
L'auteur est éclectique, dalinien, caricaturiste, plasticien, designer et docteur à la Sorbonne ; il a déjà signé en 2000 aux Éd L'Harmattan, Métro le combat pour l'espace, l'influence de l'aménagement spatial sur les relations entre les gens ; pour qui est observateur et remarque ce qui se passe dans le Métro parisien sous un oeil critique, cet ouvrage apparaît comme une passionnante description rigoriste du détail de tous les éléments et les passagers dans le métro.
L'auteur a aussi publié en 2003 chez le même éditeur, « Dali - Lacan / La Rencontre, ce que le psychanalyste doit au peintre », ouvrage dans lequel, Au-delà de l'anecdotique possibilité historique de la rencontre entre Dali et Lacan - aujourd'hui acquise - c'est leur étonnante communauté d'idées qui est passé au crible, à la lueur de leurs textes respectifs et de ceux de leurs biographes. Par cette étude exégétique, l'auteur parvient à établir, sur le terrain psychiatrique, l'influence du jeune peintre sur le jeune psychiatre, ce qui ne manque pas de surprendre.