Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 100 pages
Poids : 140 g
Dimensions : 14cm X 18cm
ISBN : 978-2-36242-024-5
EAN : 9782362420245
Contes liquides
Les libraires en parlent
Avant de recevoir le prix Goncourt 2020, Hervé Le Tellier recevait en 2003 le grand prix de l'humour noir pour sa traduction des "Contes Liquides" de Jaime Montestrela, auteur qu'il présente ainsi dans sa préface:
"C'est un peu par hasard que je suis tombé sur un exemplaire des Contes aquosos du poète portugais Jaime Montestrela, alors que j'explorais la bibliothèque d'un ami lisboète à la recherche d'un de ces livres que l'on s'est promis depuis toujours de lire, mais que l'on n'aura généralement que le temps de feuilleter négligemment au coin du feu avant d'aller faire le quatrième au bridge. (...) Il s'agit d'un recueil de plus de mille contes baroques, de quelques lignes à peine, sous-titré Atlas intutilis (il manquait deux cahiers de 32 pages à cet exemplaire, et les contes numérotés de 263 à 406)."
Dans le livre, on ne trouve pas l'entièreté des "contes liquides" mais seulement traduits de cet auteur mystère (et non sans incertitude sur l'existence d'un tel auteur) par Le Tellier. Ce sont des petits bijoux d'humour noir, d'un paragraphe seulement, mais l'on en rit avec une joie inversement proportionnel à la durée de chaque conte.
Sur les berges du fleuve Atitopo (Brésil), vit la tribu des Tihotuhop. Les tihotuop sont végétariens, mais ils font une exception à leur régime pour la viande des piranhas péchés dans les filets tendus lors de la joyeuse cérémonie dite du Recyclage des Anciens, à l'occasion de laquelle les plus âgés du village prennent leur dernier bain. ( conte n°3)
Les chercheurs du Jakobson research institute (Zurich) ont prouvé que le premier mot inventé par l'homme était "hydropneumatique", mais qu'il fallut attendre longtemps avant qu'il trouve un usage. (conte n°155)
Quatrième de couverture
« Sur l'île de Tahiroha, le jour du Vendredi saint, les cannibales convertis au christianisme ne mangent que des marins. »
L'écrivain lisboète exilé Jaime Montestrela (1925-1975) écrivit ces « contes liquides » à Paris, de mai 1968 à juin 1972, au rythme de deux ou trois par semaine. Plus de mille, donc.
Nous en présentons ici quatre-vingts, ce qui n'est pas mal, compte tenu du fait que le traducteur ne parle pas portugais.