L'école militaire spéciale de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye sous le 1er Empire

Correspondance de Desiderio Sertorio

La Correspondance de Desiderio Sertorio nous confirme que « La petite histoire » est amenée à rejoindre le fleuve continu du destin des peuples. Le jeune homme écrit d'un bourg que la fortune a abandonné ; dans un château prêt à être démantelé. Là s'installe l'École Spéciale de Cavalerie de Saint-Germain-en-Laye.

Le crépuscule de l'Empire a commencé dans les plaines glacées de Russie ; l'École sera un de ses derniers feux. Desiderio ne nous passe aucuns petits faits quotidiens, pas toujours aisés à supporter ; froid, solitude, fatigue et discrimination envers l'italien qu'il est, rythment ses jours.

Un de ses descendants, Pompeo Sertorio, dans sa présentation et ses commentaires, nous rappelle les liens de la Ligurie avec la France et nous instruit de la vie de son illustre famille. Charles-Henri Taufflieb s'est penché sur l'histoire de L'École Spéciale de Cavalerie, ses travaux sont reconnus, les nombreuses recherches qu'il a faites nous éclairent sur le météore que fut cette école d'excellence, destinée à former des officiers cultivés capables de réflexions sur leur tâche difficile.

Les rêves de gloire de Desiderio, buteront sur la Campagne de France, quand le génie de Napoléon 1er pliera sous l'Europe coalisée.