Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 415 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-916872-17-9
EAN : 9782916872179
Côte d'Ivoire, le coup d'Etat
Quatrième de couverture
Opposant historique au parti unique imposé pendant 30 ans en Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo remporte les élections présidentielles pour la première fois en 2000 et livre ici quelques confidences.
Détesté par la droite française et toléré par la gauche, il n'a pas le profil habituel des présidents africains appréciés à Paris. Gbagbo n'est ni un corrompu ni un criminel ; pis, il aime son pays. Il n'a jamais voulu prendre le pouvoir par les armes et ne supporte pas que l'ancienne puissance coloniale lui dicte sa conduite. Très vite, il devient la cible de l'Elysée.
Ses ennuis commencent quand, à peine arrivé au pouvoir, son adversaire politique, Alassane Ouattara, proche du président Sarkozy et des milieux financiers américains, lui impose «une rébellion» armée et le contraint à gouverner avec elle. En 2004, l'Elysée décide de prendre d'assaut sa résidence. Malgré cette agression, le président Laurent Gbagbo offre son aide pour libérer les otages français, Georges Malbrunot et Christian Chesnot, détenus en Irak. À Paris, c'est la consternation. On l'accuse alors d'avoir donné l'ordre de tuer 9 soldats français à Bouaké et d'avoir fait disparaître le journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. Gbagbo exige la vérité mais Paris étouffe les deux affaires. Pourquoi ?
En 2011, Nicolas Sarkozy veut en finir avec Laurent Gbagbo et envoie des chars et des hélicoptères de combat pilonner sa résidence. Pendant dix jours, le président ivoirien, sa famille et ses collaborateurs subissent des bombardements d'une violence inouïe. Quel crime justifie un tel traitement ?
L'enquête de Charles Onana dévoile : les confidences d'un général français qui a servi en Côte d'Ivoire, les rapports inédits de l'ambassadeur français en poste à Abidjan sur Alassane Ouattara et les lettres secrètes des présidents Sarkozy et Compaoré sur la chute de Laurent Gbagbo.