Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 196 pages
Poids : 292 g
Dimensions : 16cm X 21cm
ISBN : 978-2-35593-220-5
EAN : 9782355932205
Crever le plafond
toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort
jusqu'où les hommes peuvent-ils aller pour battre les records ?
Quatrième de couverture
Après Pékin en 2008, Londres accueille les J.O. du 27 juillet au 12 août 2012.
Tous les quatre ans, les Jeux Olympiques sont l'occasion de tout remettre à plat.
Déterminer qui sera l'homme le plus rapide du monde.
Plus vite, plus haut, plus fort ! C'est la devise de l'olympisme qui n'a pas toujours consisté à battre des records. Car dans la Grèce Antique, les Jeux Olympiques étaient consacrés à Zeus, le dieu des dieux et non à des multinationales. Réaliser des exploits était d'abord une manière de se rapprocher des divinités. Pour le spécialiste de la Grèce Antique, Jean-Pierre Venant : « Le vainqueur n'est pas vu comme celui qui établirait un nouveau record, mais comme celui auquel les dieux ont accordé la grâce de l'emporter ».
Mais depuis les J.O. modernes du baron Pierre de Coubertin, les dieux des stades que sont devenus les champions ne songent qu'à battre record sur record.
Avec comme revers de la médaille : le dopage, l'argent comme aiguillon néfaste car trop souvent il dénature l'idéal sportif, la course effrénée à la technologie ensuite qui fausse parfois les résultats.
Pire, de nombreux champions sont morts prématurément, ce qui a attisé une suspicion légitime. D'autres souffrent de cancers ou diverses maladies incurables. Usés par les produits illicites, devenus le moteur de la course aux records, comme ce fut le cas pour les athlètes de l'ex-Allemagne de l'Est ?
Aujourd'hui, des études scientifiques tendent à prouver que l'homme a presque atteint ses limites physiques. Assistera-t-on alors à la fin du sport moderne ? Et si les sportifs n'étaient que les dépositaires voire les victimes de cette course à la performance qui gangrène l'ensemble de la société ?