Crimes et catastrophes de Vendée

Crimes et catastrophes de vendée

Nul besoin de surjouer de la plume face au fait divers. Souvent mortel et sordide, le « fait div' » se justifie sans en rajouter, dépassant parfois l'imagination des romanciers. Ce qui est la démarche journalistique de Philippe Gilbert, qui retrace une trentaine de crimes et catastrophes de Vendée à travers les siècles. Du fameux bandit Philippe Guillery, mort sur la roue en 1608, à la terrible affaire de « l'enfant du lac » d'Apremont, au XXI^e siècle.

Meurtres crapuleux, gendarme tué, guillotine, parricide... la panoplie sanglante est là, jusqu'au crime impuni, comme l'assassin de Nicole Richard, à Maillé, en 1982. Côté catastrophes, la Vendée a même connu la plus grande tragédie maritime du monde, quand le paquebot Lancastria coula en 1940 en baie de Bourgneuf, drame qui fit bien plus de morts que le Titanic ! La Vendée, terre de contrastes, a même connu un coup de grisou, en 1945, à Faymoreau.

Mais le fait divers peut tourner au cocasse, comme ces Pieds nickelés qui enlevèrent le cercueil du maréchal Pétain, à l'île d'Yeu, en 1973. Ou, en 1972, le tireur fou, ce cow-boy dont la monture était une 4L et qui, pleins phares, tirait à la carabine sur les voitures qu'il croisait dans un triangle La Roche-sur-Yon, Mareuil-sur-Lay, Chantonnay. Sans oublier ce mystérieux attentat signé « in nomine pape poum » en 1996, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, qui précéda la venue du pape Jean-Paul II.