Criminels nazis et complices, 1940-1945

Après l'effondrement du III^e Reich, les criminels nazis ont-ils été châtiés ? Quel a été le parcours des « dignitaires », des responsables du commandement, des subordonnés plus ou moins zélés, des « criminels sur ordre » ? Dès 1945, a débuté le procès de Nuremberg. Certains nazis se sont chargés eux-mêmes de leur châtiment, par le suicide. Parmi les autres, quels sont ceux qui ont échappé aux procès ? Certains ont été jugés par différents tribunaux en Europe, pour quelles sanctions ? Quels sont ceux que la Justice n'a pas retrouvés ?

Les pays d'Europe, envahis, occupés, ont subi des crimes de guerre. La France n'a pas été épargnée par les meurtres ni les massacres des nazis. Trop nombreux furent les français qui ont pratiqué une collaboration « politique et administrative ». D'autres ont lutté contre les résistants. D'autres ont entretenu la collaboration par « leur influence intellectuelle, culturelle ou par leur propagande. » Ceux qui n'ont pas échappé aux jugements ont été condamnés le plus souvent pour collaboration, parfois pour trahison ou intelligence avec l'ennemi, ou même « pour complicité de crimes de guerre ou de crimes contre l'Humanité. »

Les documents d'archives et les sources françaises, allemandes et anglo-saxonnes précisent la biographie d'un bon nombre d'entre eux, condamnés, acquittés, graciés, décédés ou disparus. Pour établir des biographies qui soient les plus fidèles et les plus proches possibles de « la réalité et de la vérité historique », le sens critique et la rigueur ont été les préoccupations majeures de l'auteur, par le regroupement, l'analyse des différentes sources et leur étude comparative.

L'illustration, par photographies, des personnages de la période 1939-1945, permet de visualiser les dirigeants nazis, les « acteurs allemands et français de la collaboration, responsables conjoints de la répression. »

Autres acteurs, connus depuis la capitulation du III^e Reich, que sont devenus les commandants des « camps d'extermination », tels Rudolf Höss, Christian Wirth et les « médecins maudits », tels Josef Mengele, Carl Clauberg ?

Après plus de soixante ans, certains pays, tels l'Allemagne et l'Autriche, poursuivent à ce jour leurs efforts, pour retrouver quelques « tortionnaires nazis », âgés bien sûr, mais qui se sont rendus tristement célèbres et seraient toujours vivants.