Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 157 pages
Poids : 278 g
Dimensions : 17cm X 23cm
ISBN : 978-2-86364-340-2
EAN : 9782863643402
Crises ?
Quatrième de couverture
La complexité du monde contemporain contraint chacun à une incessante lutte pour préserver l'autonomie de sa raison, de sa critique et de son jugement. C'est pour répondre à cette nécessité que «Échange et diffusion des savoirs» propose des rencontres régulières avec les créateurs des idées d'aujourd'hui en philosophie, dans les sciences de l'homme et de la société, dans les sciences de la nature. La collection «Savoirs à l'oeuvre» restitue les conférences prononcées dans un lieu public, l'hôtel du département des Bouches-du-Rhône - conçu et réalisé par l'architecte William Alsop -, cycles thématiques instituant une nouvelle agora où la cité se dit et se réfléchit. Car c'est bien l'accès de tous aux savoirs qui permet l'indépendance de la pensée et la liberté du discernement. Partager les connaissances, en démocratiser la diffusion, c'est garder et peut-être conférer enfin aux savoirs un statut d'objet de délibération publique au coeur de l'espace collectif.
«Crises ?» : ce titre en forme d'interrogation est révélateur de combien le terme de «crise» - ici volontairement pluriel - fait justement question. Constamment invoqué, appliqué aussi bien à l'État, l'économie, l'urbain ou à l'humain en tant qu'espèce, il a vu son sens s'égarer dans un lacis d'imprécisions et d'approximations.
Pris à bras le corps par les invités du 10e cycle de conférences de l'association Échange et diffusion des savoirs, le concept de crise est ici passé au crible de la pensée philosophique et scientifique. Quelle(s) réalité(s) désigne-t-il pour l'économie, la physique, le droit, la sociologie et leurs épistémologies respectives ? Quelle est sa pertinence pour décrire les temps particuliers qui sont les nôtres ? Savants, chercheurs et autres aventuriers de l'esprit livrent dans cet ouvrage le sens de leurs travaux, de leurs recherches, de leurs inquiétudes. Sans rajouter le moins du monde aux platitudes voire aux sottises que les médias nous assènent avec autorité, ils contribuent à réassigner sa fonction clarificatrice à ce concept dont on a fait un nom commun avec lequel, semble-t-il souvent, on embrume la chose dont on parle plutôt que de la désigner.