Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 60 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782915228199
Quatrième de couverture
L'épitaphe, cette inscription sur un tombeau, devint un genre littéraire au XVIe. Si elle est souvent métaphysique, elle est aussi satirique, parfois grivoise. De longueur variable, en général brève, elle rend hommage à des êtres humains, mais également à des animaux (le chat Belaud de du Bellay par exemple) ou des objets. Bien des poètes ont écrit leur propre épitaphe (Villon, La Fontaine, Musset...). Odile Caradec dans ce livre se révèle l'héritière de cette tradition littéraire. Elle chante la mort en femme libre, comme elle a chanté la vie dans d'autres ouvrages, à sa manière non conventionnelle, rapide, burlesque. «La mort sent si bon la terre» que «pour les morts ce seront/des enfoncements légers en terre rousse noire». Délivrés de toutes les «attelles» ils sont «bulles d'eau savonneuse» et plus «spirituels» que les vifs. Des «odeurs de brioche» les enveloppent.
Comme toujours l'écriture d'Odile Caradec marie le concret et l'abstrait, comme dans le «colimaçon métaphysique»
Aussi, nous prévient l'épitaphière, aurons-nous à faire, après sa disparition, à son «âme en pyjama». Mais pour l'heure, la vie continue: «On admet le printemps, on aime les nuages/tous les ciels compliqués».
Illustrations originales d'Alain Arnéodo