Rayon Criminalité
D'autres limites à la prison : comment l'art-thérapie peut aider à supporter le monde carcéral

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 164 pages
Poids : 210 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-343-13827-5
EAN : 9782343138275

D'autres limites à la prison

comment l'art-thérapie peut aider à supporter le monde carcéral


Collection(s) | Mouvement des savoirs
Paru le
Broché 164 pages
préface de Bernard Andrieu
Tout public

Quatrième de couverture

D'autres limites à la prison

Cultures et éducation

L'Art-thérapie a-t-elle sa place en prison ? Par son utilisation, peut-elle parvenir à mettre en échec les limites sociales, psychologiques, institutionnelles, mais aussi culturelles ? L'Art se limite-t-il à une fonction sociale ?

Les détenus qui participent aux ateliers ont cessé d'agir, de choisir et de faire confiance et purgent leur peine dans l'attente.

Si l'Être humain est impressionnable et plastique, il semble que l'Art, qui orchestre ces deux caractères, puisse être utilisé pour contribuer à des changements. L'évolution de l'homme fut dépendante de sa capacité à s'adapter à son milieu. De ces postulats, cette étude tente de montrer les interactions de l'homme avec son milieu lorsque celui-ci est le monde carcéral et comment l'art peut tenter de donner une réponse positive.

Créer va réactiver les notions de Bien et de Beau, pour faire émerger des fonctions sociales. En travaillant la matière, ils vont retrouver leurs émotions, leurs sensations. L'art tisse des liens privilégiés entre un homme et son rapport au monde, ses valeurs ainsi que sa conception de la qualité de vie dans un monde où les normes ne cessent de s'imposer. Ce « passage à l'oeuvre » va obliger ces hommes à faire des choix, mettre en valeur leur talent, afin de rester vivants et de tenter d'exister, et permet au final d'instaurer des relations nouvelles avec leur corps, leur pensée, leurs valeurs, et les autres...

Biographie

Odile Girardin-Gantier, après une formation aux Beaux-Arts, a obtenu son diplôme d'art-thérapeute de l'AFRATAPEM, puis un master en sciences sociales et médecine à Saint-Étienne. Depuis 2009, elle met en place des ateliers artistiques en prison, à travers lesquels elle tente de soulager les détenus des troubles de l'incarcération.

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