Rayon Groupes religieux
De l'expression privée à l'expression publique de l'identité juive : une nouvelle manière d'être juif en France (1967)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 146 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-8066-3162-6
EAN : 9782806631626

De l'expression privée à l'expression publique de l'identité juive

une nouvelle manière d'être juif en France (1967)


Collection(s) | EME Essai
Paru le
Broché 146 pages

Quatrième de couverture

La guerre des Six jours a suscité parmi les Juifs français un sentiment de solidarité avec l'État d'Israël, voire un attachement inconditionnel. Comment réagit-on lorsque l'État hébreu est menacé de destruction durant ces mois de mai et juin 1967, cette situation ayant provoqué l'angoisse des populations israélienne et juive de la diaspora ? Comment se situe-t-on par rapport à soi, par rapport à l'autre qui n'est pas juif ? L'émotion collective ressentie par l'ensemble de la judaïcité française révéla l'émergence de l'expression publique de l'appartenance juive. Les nombreuses marques de soutien à Israël au cours de cette période dénotaient une volonté d'affirmer publiquement son appartenance juive et dans ce sens on peut dire que cette affirmation prenait même le pas sur une réponse individuelle - privée à la question : « comment je me définis en tant que juif » -.

C'est à la fois au sujet de ce phénomène nouveau de l'extériorisation de l'identité juive dans l'espace public et de sa définition multiforme, que l'auteur a souhaité faire connaître les résultats d'une enquête menée depuis le début du mois de mai jusqu'à la fin du mois de juillet 1967.

Biographie

Renée Waissman-Hober a travaillé sous la direction de Georges Friedmann puis de Henri Desroches pour mener à bien la recherche sur les conditions sociales d'existence de la judaïcité française et de ses représentations de l'État d'Israël. Poursuivant le même intérêt pour la question de l'intégration dans l'espace social, l'auteur a rejoint le CNRS-CERMES (Centre de recherche, médecine, maladie et sciences sociales) en tant que sociologue, chargée de recherche où son travail a porté d'une part, sur les interactions entre profanes - les familles d'enfants atteints d'une maladie chronique - et professionnels - les médecins -, d'autre part sur la pratique du don d'organes.

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