Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 329 pages
Poids : 496 g
Dimensions : 16cm X 23cm
ISBN : 978-2-204-11856-9
EAN : 9782204118569
De l'histoire universelle comme miracle
récit philosophique et récit biblique
Quatrième de couverture
C'est le monde actuel, celui, tellement dénoncé, de la mondialisation, qui est l'objet de cet ouvrage.
On aborde ici la mondialisation sous l'angle du religieux, le problème majeur de notre temps. On y considère que l'homme est, toujours d'abord et toujours fondamentalement, qu'il le sache ou non, religieux. On y présente toutes les grandes religions dans ce qu'on estime être leur vérité propre.
On tente d'y montrer que, pour tous les hommes, et quelles que soient leur culture et leur religion d'origine, et éminemment pour le monde chrétien, la fondation de l'État d'Israël est un miracle. Un miracle par lequel commence celui, plus général, de l'histoire universelle. Un miracle qui se poursuit par celui de la reconnaissance internationale de cet État. Et un miracle que la philosophie actuelle, celle qui affirme l'existence et l'inconscient, accomplit en décrétant la fin de l'histoire. De l'histoire avec ses cinq époques jusqu'à l'actuelle, où advient justement la mondialisation. Si l'histoire universelle est miracle, c'est parce que son achèvement est surgissement imprévisible - le mal constitutivement humain ne laisse de se répéter, et c'est cela qui est prévisible. Parce que cet achèvement est conforme au sens rationnel et providentiel de la divine - et humaine - comédie. Et parce que cet achèvement a été annoncé, prédit par l'histoire originelle du peuple juif telle que la rapporte le Pentateuque avec ses cinq livres (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) - le fameux et légitimement louangé « miracle grec » n'est que le prolongement du « miracle juif ».
On tente de montrer tout cela en menant une discussion permanente et approfondie avec Rosenzweig et Heidegger. En s'appuyant sur les analyses tardives de Foucault. En reprenant les considérations de Weber quant aux grandes religions. Et en rencontrant les oeuvres de Marcel Proust et Michel Houellebecq.
La méthode suivie dans chacun des dix-huit articles qui composent cet ouvrage est, comme on va le découvrir, celle, en écho à Descartes et surtout à Spinoza, d'une « mathématique existentielle ».