De l'ombre, à l'échafaud

Bien que l'ouvrage : De l'ombre, à l'échafaud, soit ponctuellement romancé, le récit en reste historique. Le sujet suit le même rythme que l'oeuvre du poète André Chénier, dans la même durée temporelle où, lui-même s'était inspiré dans sa bibliographie, jusque dans ses imitations antiques grecques apprises par sa mère. Celles qui révèlent par son expérience chaotique, des détails qui permettent de suivre l'évolution de sa vie intime au-travers de ses écrits, parfois même de préciser un fait sulfureux passé inaperçu, qui n'avait laissé aucune trace. Un génie intellectuel « de l'ombre » ; parce qu'il était inconnu avant la Révolution française - « à l'échafaud » ; parce qu'il a été condamné comme antirévolutionnaire, sans preuves avérées par le Comité révolutionnaire.

Max Prado nous propose de restituer dans son époque tumultueuse, le récit de cette courte vie, si amère par sa fin tragique, en la rattachant aux dates, personnages et faits réels importants qui se sont passés lors de la Révolution Française, jusqu'au funeste sort de la montée du protagoniste sur l'échafaud, le 7 thermidor 1794, an II, du calendrier républicain. André Chénier, l'un de nos grands poètes, journaliste et héro sans gloire jusqu'à ce XVIIIème siècle finissant, qui connu au dépens de sa propre vie, les désordres de la Révolution. La vie d'une fraîche et jeune idylle d'un rêve, qui avait été à peine esquissé sur les rives du Bosphore lors de sa tendre enfance. Celle qui se termina à Paris, un soir de drame le plus affreux, le plus sanglant et le plus pathétique qui fut des temps modernes de ce siècle.