Rayon Vie politique
De la confrérie des bons Aryens à la nef des fous : pour dire adieu à la droite radicale française

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 200 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 14cm X 20cm
ISBN : 978-2-913612-69-3
EAN : 9782913612693

De la confrérie des bons Aryens à la nef des fous

pour dire adieu à la droite radicale française


Paru le
Broché 200 pages
précédé de trois textes d'Adriano Romualdi traduits de l'italien et annotés par Philippe Baillet
Public motivé

Quatrième de couverture

Le tocsin blanc

La cloche sonnait autrefois le tocsin pour avertir de l'approche d'un ennemi ou prévenir du départ d'un incendie. Le « Tocsin blanc » désigne une collection dans laquelle paraîtront des études dénonçant sans moyen terme et avec un sentiment d'urgence les échecs répétés de la droite radicale ouest-européenne depuis 1945, réfléchissant sur leurs causes et explorant des pistes possibles pour préparer la fondation d'un Ordre militant paneuropéen qui aurait pour tâche première d'incarner, face à la déliquescence de fin de cycle qui n'épargne rien ni personne, une authentique « restauration de l'humain » inspirée par les contenus les plus élevés de l'héritage immémorial des peuples blancs.

S'inspirant de textes très lucides d'Adriano Romualdi sur les conditions d'une authentique culture de droite, mais qui mettent aussi l'accent sur le faux « réalisme politique » à courte vue ainsi que sur les liens entre démocratie et atmosphère déliquescente - avec la prolifération de l'« homme fuyant », informe et instable jusque dans les milieux de droite -, l'auteur dresse ici un état des lieux sans concession de la droite radicale française. Il illustre son propos par des exemples empruntés à tout le spectre de celle-ci et démontre qu'elle a cessé d'être un objet d'étude sérieux pour devenir toujours plus une « armée Brancaleone », un monde de romanichels, une faune hétéroclite acceptant et pardonnant en son sein tout le monde et n'importe quoi.

Un an après la prestation lamentable de Marine Le Pen lors du débat de second tour de l'élection présidentielle, au lendemain de ce concentré d'amateurisme, d'irresponsabilité et d'impréparation, l'auteur donne un grand coup de pied dans la fourmilière qui n'épargne rien ni personne. Le défilé des Bons Aryens - avec leur mépris de la formation doctrinale, leur ignorance crasse de leur propre patrimoine d'idées, leur confusion de l'esthétique avec l'esthétisme, leur frivolité typiquement « gauloise » , leur absence d'éthique, leurs échecs répétés depuis 1945 - pousse à souhaiter une nouvelle Nuit des longs couteaux. Mais l'auteur nous rappelle avec humour que nous sommes en France et qu'il vaut mieux s'éviter le spectacle risible d'une Soirée des petits canifs...

Au moment où nombre de Bons Aryens embarquent à bord de la nef des fous complotistes pour un voyage sans retour vers la mer des Sargasses de la dinguerie totale, cet essai roboratif écrit d'une plume alerte appelle les meilleurs à dire adieu à la droite radicale française, condition sine qua non pour qu'ils puissent enfin vivre « dans la hauteur d'eux-mêmes ».

Biographie

Philippe Baillet est né en 1951. Cofondateur en 1977 de la revue Totalité, il a été le principal traducteur français de trois figures importantes de la culture italienne (les philosophes Julius Evola et Augusto Del Noce, l'historien et sociologue Massimo Introvigne). Ph. Baillet a collaboré à de nombreuses publications : Éléments, Nouvelle École, Le Choc du mois, La Nouvelle Revue d'histoire, Catholica, Politica Hermetica, Écrits de Paris, etc. Il a publié plusieurs études dans les cahiers annuels Tabou. De la confrérie des Bons Aryens à la nef des fous est son cinquième livre aux éditions Akribeia.

Adriano Romualdi (1940-1973), fils de l'un des cofondateurs du Mouvement social italien (MSI) en décembre 1946, s'était affirmé, au milieu des années soixante de l'autre siècle, comme l'une des plus belles plumes de la droite radicale italienne. On lui doit une contribution importante à l'historiographie du fascisme comme phénomène européen ainsi que des études profondes et érudites sur la spiritualité et l'héritage indo-européens. A. Romualdi trouva la mort à l'âge de 32 ans, des suites d'un accident de la route.

Avis des lecteurs

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