Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 139 pages
Poids : 150 g
Dimensions : 12cm X 22cm
ISBN : 978-2-330-06322-1
EAN : 9782330063221
Les libraires en parlent
Quel texte ! Une écriture se révèle, qui sait, en quelques mots forts, graver un instant, une atmosphère, une sensation ... et voici que revit Fernand Iveton (aujourd'hui peu connu !), homme simple, attachant et généreux, qui fut conscient de l'injustice de la colonisation et qui a osé s'en indigner.
« la mort, c’est une chose, mais l’humiliation ça rentre en dedans, sous la peau, ça pose ses petites graines de colère et vous bousille des générations entières ».
L'opinion publique réclamait sa tête. Le gouvernement français la lui a offerte un matin blême de février 1957. Fernand Iveton, jeune français d'Algérie militait pour l'indépendance de son pays. Pétri d'idéal et de pureté révolutionnaire, non-violent, il n'avait nulle intention de tuer en posant, dans son usine, sa bombe en forme de pétard mouillé. Il pensait seulement faire du bruit, alerter. Il mourra après avoir été torturé des jours durant. Ce livre raconte son agonie, imagine son chagrin, exalte sa combativité, sa dignité et fait revivre son histoire d'amour avec la belle Hélène.
En executant Iveton, la République se résout à avoir les mains sales. Pour longtemps.
Face au silence d'Etat et à la honte, l'écriture enflammée de Joseph Andras dresse un tombeau à la mesure de cet homme révolté. "De nos frères blessés" est un roman hors compétition. Il fait partie de ces quelques livres qui se nichent dans votre esprit et demeurent au rang de révélation absolue.
A la fin des années 1950, Fernand Iveton, animé par la cause communiste, rêve d'égalité et d'une Algérie indépendante. Il s'engage, jusqu'à programmer un attentat symbolique, pensé pour ne tuer personne. La bombe n'explose même pas, mais Fernand est condamné à la peine capitale.
De nos frères blessés raconte un homme que l'Histoire à dénaturé, un garçon humble et honnête, plein d'espérance, un homme amoureux. C'est un texte admirable, d'une force incroyable.
Quatrième de couverture
Alger, 1956. Fernand Iveton a trente ans quand il pose une bombe dans son usine. Ouvrier indépendantiste, il a choisi un local à l'écart des ateliers pour cet acte symbolique : il s'agit de marquer les esprits, pas les corps. Il est arrêté avant que l'engin n'explose, n'a tué ni blessé personne, n'est coupable que d'une intention de sabotage, le voilà pourtant condamné à la peine capitale.
Si le roman relate l'interrogatoire, la détention, le procès d'Iveton, il évoque également l'enfance de Fernand dans son pays, l'Algérie, et s'attarde sur sa rencontre avec celle qu'il épousa. Car avant d'être le héros ou le terroriste que l'opinion publique verra en lui, Fernand fut simplement un homme, un idéaliste qui aima sa terre, sa femme, ses amis, la vie - et la liberté, qu'il espéra pour tous les frères humains.
Quand la Justice s'est montrée indigne, la littérature peut demander réparation. Lyrique et habité, Joseph Andras questionne les angles morts du récit national et signe un fulgurant exercice d'admiration.