Fiche technique
Format : Broché
Poids : 830 g
Dimensions : 16cm X 25cm
ISBN : 978-2-36013-149-5
EAN : 9782360131495
Quatrième de couverture
Dès les lendemains de la Seconde Guerre mondiale, le monde est travaillé par les aspirations à l'indépendance des peuples colonisés, dont l'exemple le plus évident reste la conférence de Bandoeng. Les empires français, portugais, japonais ou espagnol se démantèlent en ordre ou dans le désordre. Les guerres d'Indochine et d'Algérie ont eu tendance à reléguer au second plan historiographique les épisodes moins violents de transfert de souveraineté, notamment en Afrique noire. Or, avec la création de l'Union française, les manuels de droit de l'après-guerre se modifient déjà comme pour anticiper le démantèlement à venir. L'Ecole nationale de la France Outre-Mer opère une reconversion après s'être déjà largement africanisée. Des contributions internationales abordent ce moment très particulier où l'ordre ancien et l'ordre nouveau se superposent : transfert des archives algériennes vers la métropole, renégociations parfois déchirantes des conventions économiques et financières comme avec la Tunisie, rapatriement des entreprises de travaux publics en Indochine ou des pieds-noirs du Maghreb, décolonisation des institutions judiciaires au Maghreb ou création des universités africaines francophones dans le cadre de la coopération... Au Sénégal, on décolonise même pour mieux rester tandis que la décolonisation est bloquée en Angola jusque dans les années 1970. Des parallèles éclairants sont faits avec le XIXe siècle comme l'indépendance du Brésil où l'enjeu est de sauver la couronne portugaise comme britannique.