Des marques des sorciers et de la réelle possession que le diable prend sur le corps des hommes

A la Royne

Régente de France.

Madame le premier a(...)te de la Tragédie que Satan ioüoit en Provence, a e(...)té de(...)couuert par lu(...) me(...)me, contrain(...)t à ce faire par l'expres commandement de Dieu ; Lors les plus clairs voyans, tant de l'(...)ne que de l'autre Creance, mirent en au(...)t plu(...)ieurs belles que(...)tions, le(...)quelles par c(...) deuant auo(...)ent e(...)té aucunement negligées : Les premieres furent des marques qu'on trouue d'ordinaire, & le plus souuent (...)ur les corps des (...)orciers : les (...)econdes de ru(...)es & fine(...)es du Diable, & des artifices dont il u(...)e pour o(...)ter aux hommes la croyance de la réalité du tran(...)port des Sorciers, & de la po(...)e(...)ion qu'il prend des corps des hommes. Les dernieres touchent particulierement la reelle po(...)e(...)ion du corps de Magdeleine de la Palud par grand nombre de Demons.