Rayon Histoire locale et régionale
Déserteurs et insoumis basques de la Grande Guerre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 97 pages
Poids : 301 g
Dimensions : 13cm X 20cm
ISBN : 978-84-9027-285-5
EAN : 9788490272855

Déserteurs et insoumis basques de la Grande Guerre

Chez Elkar

Collection(s) | Histoire
Paru le
Broché 97 pages

Quatrième de couverture

29 juillet 1914 : le Sous-préfet de Mauléon alerte le Préfet sur «des préparatifs d'exode vers la frontière espagnole de nombreux jeunes hommes soucieux d'échapper le cas échéant à la mobilisation». Depuis 1872, année de naissance du service militaire obligatoire et personnel pour tous, la Subdivision militaire de Bayonne enregistre les taux d'insoumission les plus élevés de France. Malgré cela, la nouvelle provoque l'émotion des autorités. Après la mobilisation, le phénomène se renouvellera au moment de l'appel de chacune des classes suivantes.

Enfin dès les premières permissions, un certain nombre de soldats décident de ne pas rejoindre leur corps à la fin de leur congé pour passer en Espagne, pays neutre. Tous les efforts de l'administration se concentrent désormais sur la fermeture de la frontière, sans d'ailleurs guère y parvenir...

Face à la grande masse des Basques qui ont été mobilisés, sont allés au feu et ont parfois marqué les mémoires de leurs hauts faits, ces réfractaires se situent assurément à la marge. Pourtant leur nombre fut sans aucun équivalent en France.

Dans ce petit ouvrage, l'auteur s'efforce de retrouver leur trace, de les tirer de l'oubli pour les réintégrer dans une histoire de la Grande Guerre telle qu'elle fut réellement vécue au Pays basque.

Biographie

Professeur puis chef d'établissement dans l'enseignement secondaire, Jacques Garat étudie l'intégration des Basques à l'ensemble national français, à partir de leurs attitudes devant la conscription. Ce qui est présenté ici au public provient pour l'essentiel de son DEA : Insoumissions et désertions en France pendant la Grande Guerre : le cas des cantons basques, ÉHÉSS, Paris, 1983.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Jacques Garat

C'était bien