Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 602 pages
Poids : 1066 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782747513418
Devoir de mémoire
Congo Brazzaville, 15 octobre 1997-31 décembre 1999
Quatrième de couverture
En deux ans (du 15 octobre 1997 au 31 décembre 1999), l'arrêt sur image permet de lire quelques chiffres suivants connus des organismes des droits de l'homme :
- Nombre d'agresseurs angolais au Congo Brazzaville : 3 500
- Personnes tuées dans les régions sud du pays : 50 000
- Personnes en danger de mort dans le Pool : 100 000
- Personnes déplacées du Sud de Brazzaville : 250 000
- Personnes réfugiées en RDC : 300 000
- Personnes déplacées à l'intérieur du pays : 810 000
Au moment où ce bilan qui accompagne le retour au pouvoir des militaires suscite de nombreux débats, mêlant classe politique congolaise, classe politique française, société pétrolière Total/Fina/Elf, armées et mercenaires étrangers, explorer le «Devoir de mémoire» devient une nécessité.
Rapports de pouvoir, intérêts économiques, manipulation des hommes politiques et des populations, personne ne sort grandi de cette histoire, y compris l'ONU. Car le destin du Congo Brazzaville se joue actuellement sur l'incompréhension de vision entre l'ONU et la classe politique française, entre la classe politique française et la classe politique congolaise, entre la classe politique congolaise et le peuple congolais.
Incompréhension due à une logique stupide : on condamne pour assassinat celui qui tue une personne au moment même où l'on porte en héros celui qui fait massacrer des milliers ; on condamne, en lieu et place du criminel, pour offense ou diffamation, celui qui dénonce le crime ; on diabolise celui qui dit la vérité pour faire appliquer la loi du plus riche et du plus fort.
Par le canal de témoignages des victimes sur le terrain, des acteurs de la Résistance, de la FIDH, de Amnesty International, du CICR, du HCR, des MSF, des associations, de la FPF et des individualités, l'auteur expose les faits aujourd'hui, pour que demain, ils ne demeurent impunis.