Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : LXXII-236 pages
Poids : 485 g
Dimensions : 13cm X 20cm
ISBN : 978-2-251-44825-1
EAN : 9782251448251
Dialogues latins. Vol. 1
Quatrième de couverture
« Ne trouverais-tu pas puéril le comportement d'un vieillard qui, âgé d'une soixantaine d'années et chargé de fonctions importantes, aurait acheté très cher un âne et, pour l'enfourcher, l'aurait orné d'une couverture de soie ? Et qui n'aurait pas eu honte de se faire transporter sur ce petit âne, pourvu d'un mors garni d'or et de rênes dorées, en chantonnant je ne sais quels petits poèmes d'amour ? Et ce qui paraît le plus fâcheux, c'est qu'il a voulu, à coups d'éperons, en faire un cheval de course. Adieu sagesse. Bonjour vieillesse. Te faut-il une meilleure preuve, une preuve plus évidente de sa folie ?
Se faire transporter par un âne couvert d'ornements, à travers la ville et au milieu des gens, dans le quartier le plus fréquenté ? Un homme de soixante ans, qui a la haute main sur les affaires du roi, qui a des moeurs si ordonnées, des règles de vie si sévères ? Adieu, adieu Apollon ! Si je découvre que tout cela est vrai, je croirai que la nature elle-même retombe en enfance. »
Il est des livres « qui n'en finissent pas de dire ce qu'ils ont à dire. »
Il est des livres qui, lorsqu'ils nous parviennent, portent en eux la trace des lectures antérieures à la nôtre.
Il est des livres dont on entend toujours proclamer : « Je suis en train de le relire... » et jamais : « Je suis en train de le lire... »
Offrir à la (re)lecture quelques-uns de ces ouvrages, proprement classiques selon les définitions d'Italo Calvino, tel est le projet de la Bibliothèque italienne. Qu'ils relèvent de la littérature, de la philosophie, de l'histoire ou de l'esthétique, les livres retenus ici (et toujours présentés en édition bilingue) ont quelques traits communs : ils ont marqué non seulement la culture italienne, mais diverses cultures de l'Europe ; ils ont suscité des nuées de discours critiques, ou d'ouvrages de seconde main, dont il importe de les dégager ; et leur lecture « les rend d'autant plus neufs, inattendus, inouïs, qu'on a cru les connaître par ouï-dire. »