Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 283 pages
Poids : 555 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-35905-169-8
EAN : 9782359051698
Dictionnaire chic de philosophie
Quatrième de couverture
Dictionnaire chic de philosophie
Primesautière, la pensée de Frédéric Schiffter s'exprime en propos denses ou lapidaires, toujours dictés par l'humeur, parfois par la raison.
De A comme Ananthrape à Z comme Zarathoustra, en passant par F comme Flirt ou N comme Naufrage amoureux, à la caresse ou à l'assaut, ce dictionnaire revisite les figures imposées de la philosophie, confrontées au dilettantisme dandy de l'auteur.
On y trouvera de saines réflexions sur le nihilisme, le bikinisme ou l'onfrayisme, des portraits cavaliers de Spinoza, Cioran ou Finkielkraut, mais aussi des notions sur les concepts méconnus de « larbinat », de « mélancolie avec frange » ou d'« anarchisme franchouillard »...
« Je déclare être un philosophe sans qualités. Je ne sers aucun baratin édifiant et lénifiant - ce que l'on appelle une éthique -, autant dire que je ne me paie la tête de personne. Dès la première page des Essais, Montaigne écrit à l'adresse de son lecteur : " Je n'y ai nulle considération de ton service. " Autrement dit, en
version longue pour les durs de la jugeote : " Lecteur, mon livre ne sert à rien, ni à personne. Il ne t'apprendra ni à vivre, ni à mourir, ni à atteindre le bonheur, etc. Je laisse cela aux habiles doctrinaires qui ont toujours un vaste public de jobards pour les admirer et les croire. Mes essais consistent en une conversation. Un bavardage entre toi et moi. Cela te plaît ? Tant mieux. Cela te défrise ? Tant pis. " Voilà pourquoi personne ne retirera rien d'utile de mes divagations. Montaigne était mon maître en je-m'en-foutisme. »
F. S.
« Quoi, Frédéric Schiffter ne construit rien, ne mène nulle part, ne propose aucune recette du bonheur ? Il ne sert à rien, mais est-il pour autant inutile ? J'ai la flemme de répondre, mais il me semble qu'on ne perd pas son temps à parcourir
les aphorismes nihilistes du surfeur le plus nonchalant de la côte basque. »
Frédéric Beigbeder (extrait de sa préface)