Dis à ma fille

Jean-Denis Lejeune et Guy Daloze se sont liés lors des préparatifs de l'inauguration de la statue « Le Messager », dédiée par Jean-Michel Folon aux enfants disparus et assassinés. Offerte par les lecteurs de La Libre Belgique, elle est installée au parc de Bruxelles.

En août 2006, lors du dixième anniversaire des événements que l'on connaît, Jean-Denis Lejeune avait annoncé qu'il « tournait la page ». Beaucoup de choses ont été détruites dans sa vie. Après avoir vécu tant de souffrance, il veut aujourd'hui se reconstruire et redevenir l'homme qu'il était auparavant. « Sourire à la vie », en quelque sorte. Il souligne que ces termes d'une affiche vue au Bénin illustrent fort bien sa personnalité et sa démarche actuelles.

Dans ce livre, le papa de Julie se livre et se raconte, en toute vérité et en toute simplicité. S'il évoque largement et avec beaucoup d'émotion et de passion le drame tristement connu ; il explique également son investissement dans le social, sa nouvelle vocation vouée aux jeunes et aux parents en difficulté ainsi que son intérêt pour l'humanitaire, en Belgique et dans le monde.

Jean-Denis raconte son enfance, sa vie familiale, ses métiers, ses passions, ses amitiés. Il parle en toute liberté des hommes et des femmes qu'il a connus, de ceux et celles qu'il admire et affectionne, et des autres dont il n'a pas apprécié le comportement. Il évoque sans fard ses contacts avec le monde politique, la société civile et les médias. Il n'évite ni son parcours à Child Focus, dont il fut l'un des fondateurs avant de présenter sa démission, ni sa nouvelle vocation de communicateur et de porteur de projets au profit des Droits de l'Enfant, ni son engagement concret dans l'aide humanitaire internationale. Il tire les leçons d'un tragique passé et trace des perspectives futures, en sachant que la vie n'est jamais un long fleuve tranquille.

Un livre intime mais surtout un livre pour comprendre le passé, le présent et l'avenir.